Hanc

La localité, son nom était alors orthographié Aent, est mentionnée pour la première fois en 1039, dans le cartulaire de Saint-Jean-d'Angély. Hanc dépendait de l'archiprêtré de Bouin, de la sénéchaussée et de l'élection d'Angoulême et relevait de la seigneurie d'Empuré, vassale de Ruffec.
Né à Hanc en 1870, Auguste Mailloux, instituteur-poète, inspecteur enfance... etc. ; lire sa biographie et celle de son comparse Pierre Morin de Loizé, né en 1870 : http://pioussay.wifeo.com/documents/auguste-mailloux-biographie.pdf

Cet ouvrage sur la conscription au 125e RI à Poitiers est co-écrit par Auguste Mailloux et Pierre Morin et publié en 1895, extraits choisis : http://pioussay.wifeo.com/lebleu-au-125ri-en-1890.php

Eglise de Hanc
Aujourd'hui Hanc a été regroupée avec ses voisines sous le nom La Valdelaume qui fusionne les communes d'Ardilleux, Bouin, Hanc et Pioussay. Le chef-lieu est Hanc. La population sera de 885 habitants.
Mairie de Hanc, 1 rue du Puits Grelet, 79110 HANC
Tél. 05 49 29 83 63
Mail :
mairie-hanc@paysmellois.org
Horaires d'ouverture de la mairie :
  • Lundi de 14h30 à 18h30 ;
  • Mardi de 9h30 à 12h ;
  • Jeudi de 14h30 à 18h30.
Les habitants s'appellent les Hancois, Hancoises. La population de Hanc était de 254 personnes lors du dernier recencement. La population était de 227 habitants en 1999, 209 habitants en 1990, 266 habitants en 1982, 296 habitants en 1975 et 336 habitants en 1968.

La superfice de la commune de Hanc est de 18,12 km². Hanc se situe dans le canton de Chef-Boutonne. Elle est membre de la communauté de communes du Coeur du Poitou et du pays Mellois.

Autrefois
Hanc, commune au sud-sud-est et à 6 kilomètres de Chef-Boutonne. Sa population est de 683 individus (1800). Son territoire est argileux et marécageux en grande partie. Le centre est de bonne terre, et produit du froment, du seigle, de la baillarge, de l'avoine, des pommes de terre, du chanvre et un peu de maïs : on diminue, chaque année, la culture de ce dernier, parce qu'il épuise trop le sol de manière que les récoltes deviennent moindres d'année en année : on y recueille un peu de vin.

 

Pierre Blais, émigré en 1664 au Canada.

 
Il y a beaucoup de prairies naturelles, tant le long du ruisseau de l'Osme, qui coule à l'ouest, que dans l'intérieur des terres, mais elles sont d'un très petit produit. On y fait avec grand succès des prairies artificielles. Il y a les bois de Ragées, de Fleuri, d'Enfrenet, de Hanc et de Sepée, un moulin à eau et un à vent.
Dépendances, villages. Villemanan, le Breuil, Vieilleville. La Métairie. La Fragnée.



Un arpentage à Hanc en 1760
Arpentage des Brulons
Aujourd'hui le neuvième jour de décembre mil sept cent soixante a la requête de Marc Grainier, Jean Morisset, Jean Robert, Pierre Mesnard et autres, demeurant au bourg et paroisse de Hanc.
J'ai moi arpenteur juré soussigné et fait l'arpentement d'une prise de terre étant en deux mas et contenant les deux mas quatorze boissellées et demi et quatorze verges deux pieds et appelé la rente de Chez les Brulons.
Le premier mas étant les bâtiments, charrières, ouches, prés, terres labourables et touchant d'une part au chemin qui va de l'église d'Hanc a la Fragnée a droite et de l'autre part du midi au terre relevant de la Seigneurie de Saveille, du couchant au terre du dit Jean Robert, une passée entre deux qui descend a la Font d'Hanc et d'autre part a la chaume commune.
L'autre étant en prés et terres labourables appelé a la Seppe, touchant d'une part au chemin qui va d'Hanc au Bois Trapaud a droite et d'autre a la terre relevant de la Seigneurie du Breuil Coiffaud, du couchant le font de rivière, en pointe aux héritiers des Menard [...] et autres, d'autre part au dit Marc Grainier, relevant de l'Archiprêtre de Bouin et venant du Seigneur de Bourneuf. Pour lequel arrentement, les dits susnommés et autres leurs parsonniers ont de coutume de payer de rente noble seigneuriale et foncière a chaque fête de Saint Luc a la Seigneurie de la Fragnée trois boisseaux de froment mesure de Ruffec, trois chapons et quatorze sols d'argent par an, ce qui a été égalé ainsi qu'il suit :
Premièrement Jean Robert a cause de Jeanne Decaud sa femme, en tiens en bâtiment, charrière, ouche, pré et terre labourables en le premier mas six cent neuf verges et neuf pieds, plus pour la passée trois verges, deux pieds et pour ce paiera de la dite rente, un boisseau moins une demie mesure, argent et chapons quinze sols.
Jean Morisset en tiens en ce premier mas en bâtiment, charrière, pré, ouche, cent soixante neuf verges et demie, plus pour la passée trois verges deux pieds et pour ce paiera quatre mesure un tiers de froment, chapons et argent six sols deux deniers.
Francois Trébuchet dit le perrain en tiens en ce premier mas en bâtiment, charrière, ouche et pré cinquante trois verges et demie, plus trois verges deux pieds de la passée et pour ce paiera un mesure un tiers de froment et en chapons et argent un sol et onze deniers.
Les héritiers des Ménard [...] en tiennent en pré dans ce premier mas quatre vingt douze verges et paieront deux mesures un tiers en froment et trois sols quatre deniers en argent et chapons.
Marc Grainier en tiens en ce deuxième mas en pré et terre labourable cent soixante quatorze verges et demie et pour ce paiera quatre mesure et demie de froment et six sols quatre deniers en argent et chapons.

Messieurs Peudin [Pandin] du Treuil en tiennent en ce deuxième mas, en pré et terre labourables cent vingt deux verges et trois pieds, paieront trois mesure un huitième de froment et quatre sols et quatre deniers d'argent et chapon.
René Taforein [Tafforin] fils de Pierre en tiens en pré et terre labourables en ce deuxième mas cent trente quatre verges et demie et pour ce paiera trois mesure et demie de froment et quatre sols onze deniers en argent et chapon.
Pierre Ménard en tiens dans ce deuxième mas étant en muette, trois cent douze verges et paiera deux boisseau moins un quart de froment et onze sols et quatre deniers.
Jean Andraud en tiens en terre labourables et pré en ce deuxième mas en deux endroits cent soixante dix verges et pour ce paiera six mesure trois quart de froment et neuf sols onze deniers en argent et chapon.
Fait et clos et arrêté le présent arpent en présence de la majeure partie des tenanciers qui ont montré les lieux bornés et entre deux et ont dit ne savoir signer, de ce enquis les soussignés en la minute M Grainier, J Morisset, et de moy soussigné et contrôle a Villefagnan par Caron le douze décembre 1760 qui a […] douze sols six deniers.
A signé la minute J Ayraud arpenteur juré.


Le Breuil-Coiffaud (Coiffault)
Guyot d'Alloue, qui servit comme homme d'armes, en 1467, au ban d'Angoumois, fut le premier à prendre le titre de seigneur de Breuil-Coiffaud. Après Elie d'Alloue (1665), le domaine passa aux Theville. La seigneurie du Breuil-Coiffaud releva successivement des seigneuries de Mairé-Levescault (1512) puis du château de Ruffec.
Sa maison noble est depuis longtemps disparue. Trois inscriptions, avec des textes pieux ou amusants en forme de rébus (l'un est illustré d'une oie et d'un bouteillon), sont gravées sur des pierres à la « grand'Maison » du Breuil-Coiffaud.

Dénombrement et aveu le 12 mai 1547 à l'évêque de Poitiers par Jean Dallouhe pour le fief et seigneurie de Peuchebrun (Longré). Idem le 27 juin 1614 hommage plain par Pierre Dallouhe, écuyer, seigneur du Breuil-Coiffault et Peuchebrun. Peuchebrun est composé d'une maison noble, maison forte, terre, fuie et garenne. Idem par René de Saint-Amand le 26 octobre 1684.
Autres sources
Au XIe siècle le secteur du Breuil accueille un premier ouvrage défensif. La construction du logis se situerait au XVe. Les seigneurs du Breuil ne sont pas connus avant le XVe siècle. Le fief est alors aux mains de Guyot d'Alloue, premier seigneur connu du Breuil-Coiffault et originaire du village éponyme près de Confolens. Guyot d'Alloue qui sert en 1467 au ban d'Angoumois en qualité d'homme d'armes, décède vers 1490. Ses descendants, seigneurs bas et moyens justiciers, font hommage de leur terre au seigneur de Ruffec. La famille s'éteint en ligne masculine avec Élie d'Alloue, fils de Pierre, de son vivant gentilhomme de la Chambre du roi, et la seigneurie passe dans les années 1650 à Marie d'Alloue, épouse d'un gentilhomme normand, Jacques deThiville.
Antoinette de Thiville, fille de Marie d'Alloue, épouse en 1663 Jean de Pons, écuyer, et lui apporte en dot le domaine. Jean de Pons est cité en 1689, dans le dénombrement de la seigneurie de Melleran, comme devant au titulaire de celle-ci «un hommage lige à cinq sols» ainsi qu'«un jeu de cartes, pour raisons des fiefs et hommages qui lui sont servis». À la génération suivante, le seigneur du Breuil, également prénommé Jean, épouse en 1692 une angoumoisine, Marie Coyteux, fille de Pierre, seigneur de Lordaget, lieutenant assesseur au marquisat de Ruffec.
En 1663 le domaine se transmet par mariage aux de Pons.
En 1774, la seigneurie est sortie du patrimoine des de Pons et a pour propriétaire Jean Charles César de Lestang, écuyer, ancien brigadier des gardes du corps du roi, capitaine de cavalerie et chevalier de l'ordre de Saint-Louis, descendant, à la sixième génération, de Pierre d'Alloue. Outre Le Breuil, il possède les seigneuries de Langlée, d'Hauret et de Hanc. Né en 1733, il mourra à Hanc, en 1820, ayant réussi, fait remarquable, à traverser sans encombre la Révolution.
En 1793 une série de lois votées par la Convention définit les peines applicables aux émigrés. Ceux qui ont quitté le pays sans autorisation sont condamnés à mort par contumace, et leurs biens vendus au profit de la nation. Leurs parents, considérés comme suspects, se voient interdire d'exercer toute fonction publique. Initialement porté sur la liste des émigrés, le dernier seigneur du Breuil, Jean Charles César de Lestang, parvint en 1795 à obtenir un certificat de la commune de Marcillac-Lanville. Les autorités municipales attestaient qu'il était dans sa maison de Langlée sans interruption depuis le 10 novembre 1793.

Le logis du Breuil connaîtra par la suite une longue période de décadence avant d'être acquis, dans les dernières années du XXe siècle, par MM. Hubert Bressel et Michel Dervillez. Depuis 1993, ces derniers ont engagé un vaste programme de restauration, qui s'est accompagné de la création d'un jardin à la française, d'une roseraie et d'un labyrinthe de buis.
La raison d'être de l'association breuilloise "Hier et aujourd'hui" est d'agir en faveur du patrimoine local. A ce titre, en 2007, elle a engagé la restauration de l'église Notre-Dame du Breuil-Coiffault en faisant réparer le mécanisme de fonctionnement des cloches. D'autres travaux ont suivi. Les toitures de l'église et de la sacristie ont été entièrement rénovées. Les gouttières ont été changées. La réfection du mur de la façade intérieure est prévue.


L'église de Hanc
L'église romane Saint-Hilaire de Hanc était une annexe de Notre-Dame de Bouin. Elle fut démolie pendant la Révolution (vendue comme bien national). On utilisa en partie, lors de sa reconstruction, les pierres de la grange du presbytère.

 
Il y avait dans la paroisse une chapelle, celle de Sainte-Catherine-des-Gentons, d'un revenu de 24 livres, alors que celui de l'église paroissiale était, en 1769, de 700 livres.
Une cuve baptismale, d'une facture très primitive et qui se trouvait jadis dans l'église de Hanc, est en la possession d'un habitant de Loubillé.

En 1791 au Breuil !
Le Breuil Coifaud le 31 mars 1791

Le seigneur Delétang(s) et les habitants du Breuil
Pardevant les notaires reçus à la cy devant châtellenie de Vielleville et aussi devant le marquisat de Chef-Boutonne soussignés, ont comparus monsieur Charles César Delétangs cy devant chevalier, seigneur du Breuil Coifaud, de l'ordre militaire de Saint-Louis, brigadier de garde du corps du Roy, demeurant aux lieux de Langlois paroisse de Lanville en Poitou d'une part ;
Jean Authier et Pierre Pénigaud journaliers, Jeanne Gargaud veuve et commune de François Merle tant en son nom que comme mère tutrice de ses enfants mineurs, et du dit feu, demeurant au village de Breuil Coifaud paroisse d'Hanc ; d'autre part Pierre Cornu, François Merle, François Mousnier, Jean le Blanc, maire et officier municipaux de la paroisse de Hanc.
Jean Baraillon, Pierre Robinaud, Pierre et François Perret, et François Merle, procureur et conseils de la commune faisant tant pour eux que pour le général des habitants du dit village du Breuil Coifaud y demeurant et au bourg de Hanc d'autre part.
Entre lesquelles parties sus nommées et en leurs dites qualités à été traité, transigé et accordé ce qui suit : savoir que le dit sieur Deletangs de l'avis de monsieur Boutet juge de paix du canton de Chef-Boutonne, sans déroger aux droits qu'il luy sont acquis à l'encontre du cy devant seigneur de Ruffec et tous autres avec lesquels il est en contestation, déclare que pour vivre en paix avec les habitants de son village nommé le Breuil et leur prouver sa fraternité, ils leur abandonne par bonne volonté sans attendre entrer en débats sur la propriété et possession qu'il était en droit de prétendre sur le fond et jouissance en commun d'une pièce de terre cy devant en chaume et de présent en labours, contenant deux journaux, mesure d'Angoumois et située dans le dit village du Breuil Coifaud paroisse de Hanc appelé la chaume du puy de la vallée faisant l'angle, touchant d'orient (Est) au chemin qui va du moulin à vent du Breuil à Courtane à droite, du midi à la terre de René Magot, d'occident (Ouest) au chemin qui va de la Forgeterie à Melleran à droite, aux travers duquel passe un chemin de douze pieds de large qui va de la Forgeterie au puits de la vallée, pour du dit terrain en être par les habitants du dit village du Breuil Coifaud, user et disposer en commun et a leur volonté sans de la part du dit sieur Deletangs y pouvoir à l'avenir et sous aucun prétexte, prétendre à aucun droit de fief, propriété et possession, y renoncent expressément pour et aux profits des dits habitants et de la part des dits Jean Authier, Pierre Penigaud, Gargaud veuve et Merle, ils déclarent [...] à l'abandon cy dessus fait par le sieur Delétangs en conséquence veulent et consentent également [...] à l'avis de monsieur Boutet juge de paix du canton de Chef-Boutonne que la baillette que le dit sieur leur consentit du terrain cy dessus confronté par acte du seize septembre mil sept cent quatre vingt un, reçu par Balland et son confrère notaires royaux en Angoumois, rapporté et contrôlé a Ruffec le vingt quatre du mois par Pinoteau, soit et demeure nul et sans effet et qu'eux et le général des habitants du village du Breuil soient en commun paisibles possesseurs du terrain dont il s'agit sans porter aucun trouble à la jouissance dérogeant dés à présent à toutes répétitions que eux dits Authier, Pénigaud, et veuve Merle [...] le dit sieur Delétang résultant des dommages, intérêt de la garantie énoncée en la baillette cy dessus daté [...] quoi le dit sieur Deletangs décharge les trois particuliers derniers dénommés et leurs représentants du paiement et servitudes des à présent et à l'avenir de la rente stipulée noble d'un boisseau de froment mesure de Ruffec et un chapon énoncée en la baillette à eux consentie et datée.
En ces présentes, voulant, le dit sieur Delétangs, sans déroger comme dit et à ces droits envers le cy devant seigneur de Ruffec et tous autres seigneurs, que la ditte baillette fait et demeure nul et sans effet dérogeant a toutes répétitions envers les particuliers cy dénommés et leurs représentants et tous le général des habitants du Breuil Coifaud a raison seulement du terrain compris en ses présentes, les droits seront payés en commun par les dits habitants du village du Breuil Coifaud seulement.
Telles sont les conventions, volontés et intentions des parties qui pour la garantie et entière exécution ont chacun à leurs égard obligé, affecté et hypothéqué tous et chacun leurs biens présent, futur, et de leurs consentement, volonté et requête; nous notaires soussignés les avons jugés et condamnés du pouvoir exécutif de la nation après une soumission de leurs biens.
Fait et passé au village de Vielleville, parties présentes, le trente et un mars mil sept cent quatre vingt onze après midi, et ont les parties signés, hors celles qui ont déclaré ne le savoir, de ce enquis et interpellés.
La minute des présentes est signée F. Perret, Pierre Robineau, Deletang du Breuil Coiffaud, J. Magnan, J. M. Métayer, J. Magot, F. Meunier, P. Perret, J. H. Moinot, J. Banlier, Jean Leblanc, J. Baraillon, F. Merle, P. Cornu, Main notaire à Chef-Boutonne et Motheau notaire à Chef-Boutonne et Vielleville.
Enregistré à Chef-Boutonne le quinze avril mil sept cent quatre vingt onze, folio 158 recto case 5et 6, reçu douze livres et averti de faire enregistrer le dit acte au bureau de Melle.
Signé de Main, notaire à Chef-Boutonne et Motheau, notaire à Villeville.


De Lestang, branche de Hanc : Ils furent seigneur à différentes époques de Hanc, le fief de la Gassouillière (Le Bourg sous la Roche-85), l'Anglée (Marcillac Lanville-16), le Breuil-Coeffault (Hanc-79), le Grand Maine (Fléac-16).

En 1802
Aujourd'hui quinze prairial s'est présenté au greffe de la municipalité le citoyen pierre Cruchaudaud de cette commune qui a requis l'inscription au présent registre du congé absolu qu'il a obtenu et dont la transcription suit, ainsi que le certificat des officiers de santé mentionné au sus dit congé.

13 juin 1794 ou 25 prairial an 2
N°4 Liberté, égalité, ou la mort
Congé absolu
Je soussigné capitaine de la quatrième compagnie du bataillon ''Le vengeur'' déclare donner congé absolu au citoyen Pierre Cruchaudaud volontaire de ma compagnie, natif de la commune d'Hanc, district de Melle, département des Deux Sèvres. Lequel est hors d'état de servir la République d'après la blessure honorable qu'il a reçu à la bataille du seize mai mil sept cent quatre vingt treize, lieux situé à Fontenay, en combattant les rebelles de la Vendée, vu l'avis des officiers de santé c'y joint. Ont signés Millet et Gorier dument légalisé par la municipalité de Hanc et celle de Chef-Boutonne et ainsi revêtu du certificat de l'administration du district de Melle, laquelle dite pièce restera pour exécution du présent annexé et délivré a la garnison de Cognac, le douze prairial 2éme année républicaine et signé Main capitaine.
Vu par nous commandant du dit bataillon. Beneteau.
Je soussigné François Texier secrétaire greffier de la municipalité de la commune de Hanc certifie le présent extrait c'y dessus sincère et véritable et conforme au registre de la dite municipalité d'Hanc après l'avoir tiré une par une sans y avoir ajouté n'y diminué, en foi de quoi est délivré le présent extrait au citoyen Pierre Cruchaudaud lequel ma requis. Pour lui valoir et servir ce que de raison à Hanc en la maison commune ce vingt deux prairial 2ème année républicaine une et indivisible et impérissable
Signé : F. Texier greffier
Vu par nous maire de la commune de Hanc l'extrait et certificat c'y dessus et de l'autre part à Hanc le 25 prairial an 2 de la république française une et indivisible.
Signé Cornu maire


En 1804
Le préfet Dupin, dans son Mémoire, note qu'à Hanc, au début du Premier Empire, on cultivait la vigne sur de hauts étais verticaux, selon une technique qui, dans la région, n'était guère utilisée (1) : en fait il s'agissait de vin gris, que l'on trouvait à Pioussay, Lorigné, Montjean, Londigny...
(1)"... Mais on en trouve ou plutôt on en trouvait naguère encore ça et là dans la région, des exemplaires disposés absolument de la même façon. En recherchant vers 1892, des inscriptions au village du Breuil-Coiffault, commune de Hanc, parmi les vestiges d’une ancienne gentilhommière dont les pierres dispersés avaient été remployées pour des constructions récentes, je fut frappé d’étonnement en présence d’une de ces «vignes en futaies » formant, avec le soutien d’étais verticaux et de traverses, une tonnelle qui recouvrait un chemin de 4 mètres de large, sur une longueur de plus de 50 mètres..." Lire sur ce site la page consacrée à la vigne...

Rapport des instituteurs à l'Inspecteur d'Académie en 1902 !!!
http://pioussay.wifeo.com/documents/hanc-ecole-rapport-1902.pdf

Ecole Hanc 1829
Un maître d'école qui n'a pas peur des fantômes
Confisqué au profit de la Nation, le presbytère de Hanc, mis en vente pendant la Révolution, ne trouva pas d'acquéreur. Il devint propriété de la commune qui le loua pour un prix modeste à de pauvres gens. Après 1824, le bâtiment resta un moment inoccupé. La maison était à moitié en ruine lorsque se répandit le bruit qu'elle était hantée. En 1829, la commune attribua cependant le logement à un instituteur qui ne croyait pas aux revenants.
Ecole Hanc 1858
L'an mil huit cent cinquante huit et le dix avril, nous maire de la commune de Hanc soussigné accompagné de Mémain François Firmin instituteur communal aussi soussigné, avons procédé à l'inventaire du mobilier classique de l'école communale de Hanc.
Description de l'objet Nombre Valeur Observations
Poêle et son tuyau 1 20,00 fr Mauvais état
Tables et bancs adhérents 8 120,00 fr  
Table en bois blanc et estrade 1 5,00 f  
Christ 1 5,00 fr  
Buste empereur et impératrice 2 7,00 fr  
Vingt Lebrun 1,2,3 et 4 20 10,00 fr Mauvais état
Épitre et évangile 6 3,00 fr  
Psaumier 8 4,50 fr  
La petite Jeanne ou le devoir 2 2,00 fr  
Grammaire de Larousse 2 1,50 fr  
Les méthodes de lecture de Peigné 42 tables 1,25 fr  
Certifié exact le 10 avril 1858, dressé par nous maire
Signé l'instituteur F. Memain, le 10 avril 1858

État des lieux maison d'école
La salle de classe est-elle convenable : oui
A-telle besoin de réparation : non
Qu'elle sont ces réparations
Votre logement personnel est il convenable : oui
A-t-il besoin de réparation : non
Qu'elles sont ces réparations ?
Date du bail : 1 janvier 1857, prix 70 fr, durée 6 ans
Nombre de salles servant de classe : 1
Dimension : L 11m, l 6,50m, h 3 m
Superficie du préau couvert filles : 2,18 m2 ; garçons : 2,21 m2
Superficie de la cour de récréations filles : 21 m2 ; garçons : 25 m2
Superficie du jardin : 37 m2
Cabinet d'aisance filles 2 ; garçons 2
Facile à surveiller : tous
Combien sont en bon état : aucun

Le mobilier appartient-il à la commune : oui
Est-il complet : non
Que manque-t-il : les livres et un tableau noir
A-t-il besoin de réparation : non
Qu'elles sont ces réparations ?
Y-a-t'il une cloison : oui
Y-a-t'il un christ : oui
Y-a-t'il les bustes de l'empereur et de l'impératrice : oui

Dépense allouée par la commune pour le mobilier : rien ; pour le local : rien
Nombre d'élèves inscrits sur les registres matricules du 1er janvier au 31 décembre (y compris les enfants de Bouin) :
au dessus de 7 ans : garçons 35 et filles 12
de 7 à 13 ans : garçons 42 et filles 22
+ de 13 ans : garçons 19 et filles 0
adulte : 0
pensionnaire : 0
 
BOUIN (302 h.). — Voici la délibération par laquelle, en 1857, le Conseil municipal de Bouin demande que la commune soit pourvue d'une école.
Sur cet objet, le Conseil,
Attendu que beaucoup d'enfants en âge de fréquenter l'école sont retenus par les parents à cause :
1° de la difficulté que présente le chemin de Bouin à Hanc, difficulté provenant d'une côte très rapide et difficile à gravir, même pour des enfants de huit à dix ans. d'où il résulte très souvent que ces enfants arrivent à l'école couverts de sueur et que saisis par le froid ils sont presque toujours exposés a de graves maladies ;
2° de la longueur du chemin, qui donne le moyen aux enfants des deux sexes, bien que des heures différentes de sortie soient observées par l'instituteur, de s'attendre et de se réunir pour se faire des niches et se livrer à mille espiègleries, de sorte que jamais ces enfants n'arrivent sans que les uns ou les autres soient baignant de sueur et de pleurs et en hiver couverts de boue ou de neige. De là naît encore la difficulté pour le lendemain de les envoyer à l'école ; « et ils ne veulent plus y aller, disent-ils, parce qu'ils rencontreraient en chemin celui qui les a taquinés, maltraités la veille » ; il faut donc alors que le père ou la mère laisse ses occupations pour les conduire et veiller à ce qu'ils arrivent à l'école, car très souvent on les y croit qu'ils n'y sont pas ;

Attendu qu'une portion de ces enfants fréquente l'école d'Ardilleux et l'autre celle de Hanc et qu'il arrive très souvent que, par certains petits conseils et l'amour de la camaraderie, les uns quittent, malgré les parents, une de ces écoles pour aller à l'autre et réciproquement ;
Considérant qu'il y a urgence de faire cesser cet abus, cédant au vœu manifesté par les habitants de cette commune ;
Est d'avis, à l'unanimité des membres présents, de prier très humblement M. le préfet de prendre en considération le vœu et les motifs ci-dessus exprimés, de prononcer la séparation des communes de Bouin et de Hanc et d'accorder séparément à cette première un instituteur communal.
L'école communale a été érigée en 1879.

M. Pinet, maître décole en 1910.

 
La population de Hanc (1 814 hectares) était de 792 habitants en 1821, de 674 en 1861, de 542 en 1901, de 430 en 1954, de 336 en 1968, de 296 en 1975 et de 266 en 1982.

Au conseil général le 23 aout 1905
Circonscriptions territoriales.
Projet de division de la commune de Hanc en deux communes distinctes.
M. Bonnet, rapporteur :
Messieurs,
Par délibération en date du 1er juin 1905, le Conseil municipal de Hanc a demandé que cette commune fût divisée en deux communes distinctes, dont les chefs-lieux respectifs seraient à Hanc et au Breuil-Coiffault, localités situées chacune vers l'extrémité de la commune actuelle, qui est de forme allongée.
Cette demande a été instruite dans la forme réglementaire, et il appartient maintenant au Conseil général de donner son avis.
Au premier abord, le projet ne se présente précisément pas sous un jour favorable. Le Conseil municipal fait valoir que la commune, qui a 542 habitants, en a bien assez pour fournir deux communes. Or, cette affirmation n'est rien moins qu'évidente. Le même Conseil ajoute que la séparation demandée existe déjà en fait vu que le Breuil-Coiffault, qu'il s'agit d'ériger en commune, est distant de cinq kilomètres du bourg de Hanc, et possède déjà une maison d'école. Or, cette seconde raison est, elle aussi, plutôt faible; il est inadmissible que toutes les agglomérations communales qui vivent d'une vie plus ou moins indépendante de celle des chefs-lieux puissent prétendre a être érigées en communes distinctes.
Mais à la réflexion, le projet se relève. En effet, tout le monde est d'accord pour sa réalisation ; il n'existe pas une seule note discordante. Le Conseil municipal est unanime ; les 69 «dispositions de l'enquête sont toutes favorables. L'avis des communes enquêtées est également favorable ; favorable aussi l'avis du Conseil d'arrondissement de Melle ; enfin, les chefs de service départementaux ont émis l'avis qu'il n'y avait aucun inconvénient à donner suite à la délibération du Conseil municipal.
Cette unanimité a déterminé votre troisième Commismission. Elle vous propose de donner un avis favorable.
M. Taudière. — Je regrette d'apporter une note discordante à ce concert harmonieux ; mais il est incontestable qu'une commune de 274 habitants sera une commune minuscule. Actuellement, le centime à Hanc vaut 47 fr. ; il va tomber à 27 fr. pour l'une des fractions divisées, à 20 fr. pour l'autre, pour Breuil-Coiffault. Chaque nouvelle commune ne pourra rien faire : il y aura seulement un maire de plus et un Conseil municipal de plus, composé de tous les parents et amis de la commune. Si nous votons ce qu'on nous demande, il n'y a pas dans le département une seule commune qui ne pourrait de la même façon être séparée en deux. Dans le seul canton de Moncoutant, j'en sais huit qui seraient dans le même cas.
C'est entrer dans une voie mauvaise que de donner un avis favorable à la séparation de ces petites communes.
Nous avons, je le sais, opéré déjà de ces divisions, mais elles laissaient 400 habitants de chaque côté. Aujourd'hui, si vous créez deux communes de 268 et 274 habitants, aucune d'elles ne pourra rien faire sans subvention. La dernière fois que nous avons été consultés en matière analogue, il s'agissait d'enlever 38 habitants à une commune de 2,500 âmes ; n'en voyant pas la nécessité, nous n'y avons pas consenti. Aujourd'hui, il n'y a pas plus de raisons, administratives ou autres, de donner un avis favorable. On objecte qu'il y a deux agglomérations distantes de 5 kilomètres l'une de l'autre ; mais la commune de Chanteloup, par exemple, a son agglomération à 5 kilomètres du bourg ; elle pourrait réclamer, ainsi que d'autres qui sont dans le même cas. Il ne faut pas ouvrir la porte à de pareilles réclamations.
M. le Président. — Vous savez qu'en cette matière, l'avis du Conseil général est de pure forme. Le Conseil d'État se montre intraitable quand chaque fraction de commune n'a pas au moins 500 habitants. Donc, malgré notre avis, l'affaire n'aura pas grande chance d'aboutir devant lui. Dans certains cas où il n'y avait que quelques habitants en moins du chiffre de 500, on a rencontré les
plus grandes difficultés devant le Conseil d'État.
M. Martin-Bastard. — Si M. le Rapporteur faisait passer le plan sous nos yeux, le Conseil général serait peut-être mieux fixé.
M. Bonnet, rapporteur. — J'ai suffisamment indiqué la topographie en disant que la commune de Hanc était de forme allongée, avec une agglomération à chaque extrémité. Je vous ai exposé les faits sommairement, mais la Commission, qui a eu plus de détails, s'est prononcée pour la séparation, devant l'unanimité de tous les intérêts consultés et n'a pas cru pouvoir faire opposition.
Les conclusions, mises aux voix, sont adoptées.








Echo Poitevin, 16 juin 1934
Breuil-Coiffault
Niort cour d'assises
Affaire Sicaud, tentative d'assassinat
Les débats de cette affaire commencent mercredi, à 8 heures.
Acte d'accusation
Le nommé Sicaud Paulin, cultivateur au village du Breuil-Coiffault, commune de Hanc, avait, depuis quelques années, conçu une haine très vive à l'égard de M. Béguier, maire de Hanc.
A la suite d'un jugement du février 1929, prononçant la séparation de corps entre lui et sa femme, au profit de celle-ci, il avait été condamné à servir à cette dernière et à ses quatre enfants, une pension alimentaire de 135 francs par mois ; il s'était toujours refusé à payer cette pension et avait été condamné deux fois pour abandon de famille : la première fois, le 19 mars 1931, par la Cour d'Appel de Poitiers, à 100 francs d'amende avec sursis et enfin le 16 février 1932, par le tribunal correctionnel de Melle, à un mois de prison.
Sicaud attribuait la responsabilité de ces condamnations à M. Béguier et l'accusait publiquement d'avoir toujours pris parti contre lui. Il déclarait ouvertement qu'il se vengerait et qu'il « joindrait le maire ».
Le dimanche 18 mars 1934, après avoir passé toute la journée chez lui, il décida de mettre à exécution ses projets de vengeance. Vers 19 heures, il prit son fusil chargé de deux cartouches, en mit huit dans sa poche, puis se dirigea vers la demeure de M. Béguier, pénétra dans le jardin attenant à la maison, en passant par une petite porte donnant sur la rue. Il aperçut alors par la fenêtre de la cuisine, M. Béguier attablé en compagnie de sa -famille. Il s'approcha, s'arrêta à 7 ou 8 mètres de la fenêtre pour ne pas être vu ; puis, se baissant légèrement, il visa sa victime et fit feu. Les vitres de la fenêtre volèrent en éclats et M. Béguier fut atteint par plusieurs grains de plomb à la tête et à la main. Le coup ayant brisé le croisillon de la fenêtre, les plombs furent dispersés et c'est grâce à cette circonstance que la victime put échapper à la mort. M. Béguier et son fils sortirent précipitamment dans le jardin, criant « à l'assassin ! » A ce moment, Sicaud, qui était encore dans le jardin fit feu à nouveau dans leur direction. Le coup passa entre M. Béguier et son fils, et les plombs vinrent s'écraser sur un mur à 1,20 mètre du sol.
L'accusé se rendit ensuite chez lui, et, passant devant la porte de la chambre de son père, il lui dit qu'il venait de tuer le maire, puis, il rechargea son fusil de deux cartouches et se coucha. Il fut arrêté le lendemain matin, à 6h30. Sicaud reconnaît les faits qui lui sont reprochés, toutefois, il déclare qu'il ne se souvient pas avoir tiré un second coup de fusil sur M. Béguier. Il soutient également qu'il ne voulait pas tuer celui-ci, mais, seulement lui faire peur. Examiné au point de vue mental, il a été reconnu pleinement responsable.
Les renseignements recueillis sur lui le représentent comme un individu sournois, violent et dangereux. Il a subi les deux condamnations précitées pour abandon de famille.
En conséquence, Sicaud Paulin est accusé d'avoir à Hanc, le 18 mars 1934, en tout cas dans le département des Deux-Sèvres et depuis, moins de dix ans, tenté de donner volontairement la mort au nommé Béguier Paul, 63 ans, propriétaire au dit lieu.
Ladite tentative manifestée par un commencement d'exécution n'ayant été suspendue ou n'ayant manqué son effet que par des circonstances indépendantes de la volonté de son auteur.
Et ce avec préméditation.
Après l'appel des témoins, le Président a procédé à l'interrogatoire de l'accusé. Sicaud a répondu avec une parfaite impassibilité et, n'a que vaguement semblé avoir quelque regret de son acte criminel.
Puis a commencé le défilé des douze témoins suivants : Béguier Paul, propriétaire, Béguier Maurice, cultivateur ; Marché Adrienne, cultivatrice ; Richard Octave, cultivateur ; Mazot Fernand, cultivateur ; Robert Eugène, propriétaire ; Péret Eglantine, femme Cordin, propriétaire ; Nivard Pierre, propriétaire, tous du Breuil-Coiffault ; Docteur Lamy, de Melle ; Docteur Trivas, médecin aliéniste, de Niort, qui a conclu à la complète responsabilité ; Docteur J. Gay, de Chef-Boutonne ; Gervais, maréchal des logis de gendarmerie à Chef-Boutonne.
Après le réquisitoire et les plaidoiries, la Cour se retire pour délibérer. Elle revient en condamnant Sicaud à sept ans de réclusion, vingt ans d'interdiction de séjour et aux frais envers l'Etat.






 
Hanc dans la guerre 1939-1945
Cliquer : http://pioussay.wifeo.com/hanc-de-39-a-45.php
 
Fête villageoise à Hanc en 1942.


Balade à Hanc en 1958.
 
Monographie de Hanc et du Breuil-Coiffault
Auteur M. Marcel Richard
Une mine de renseignements sur ce village rural : cliquer !



L'église du Breuil-Coiffault, la dernière érigée en Pays Mellois
Source :
https://www.fondation-patrimoine.org/fr/poitou-charentes-20/tous-les-projets-937/detail-restauration-de-l-eglise-du-breuil-coiffault-2079
Extrait :
"Dès 1911, le village du Breuil-Coiffault dispose d'un cimetière mais pas de lieu de culte. Les cérémonies funéraires se faisaient donc, la plupart du temps, de manière improvisée chez les habitants.
Certaines familles utilisaient cependant l'église de Lorigné ou de Hanc situées l'une et l'autre à plus de 6 km.
Les corps des défunts pouvaient êtres alors, portés à dos d'homme, ce qui représentait une épreuve particulièrement épuisante, ou au mieux, sur une charrette tirée par des boeufs, et faisant office de corbillard.

L'abbé Emile Prisset, nommé curé de la Chapelle Pouilloux, Melleran, Lorigné et du Breuil Coiffault, à la fin de la guerre 1939-45, personnalité particulièrement appréciée localement, décida de soulager la peine de ses ouailles, en faisant construire
une église au Breuil-Coiffault sur un terrain qu'il avait lui-même acheté avec ses propres denier .
Il s'est normalement adressé aux artisans de la commune pour construire l'église. C'était sa logique et la logique de l'époque : faire travailler les entreprises locales.
Les travaux de l'église du Breuil-Coiffault ont débuté en septembre 1948 pour se terminer en mars 1950, l’inauguration eu lieu le 26 mars 1950.

L’histoire particulièrement intéressante de la construction de cette église, à l’initiative d’un curé, a laissé une trace durable dans la mémoire de la population locale.
"
 

En 1990 les habitants participent au financement de l'électrification de la sonnerie des cloches et en 2006 l'orage détruit ce mécanisme : il sera réparé grâce encore au habitants.

Et les travaux de restauration se poursuivent : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Communes/Chef-Boutonne/n/Contenus/Articles/2012/10/23/La-restauration-de-l-eglise-du-Breuil-continue
"L'association breuilloise "Hier et Aujourd'hui", en 2007, a engagé la restauration de l'église Notre-Dame du Breuil-Coiffault en faisant réparer le mécanisme de fonctionnement des cloches. D'autres travaux ont suivi. Les toitures de l'église et de la sacristie ont été entièrement rénovées. Les gouttières ont été changées. La réfection du mur de la façade intérieure annoncée. Pour le financement, l'association a mis sur pied une collecte de fonds auprès du public et a le concours, entre autres, de la Fondation de France et de l'assurance Saint-Christophe. Le soutien vient aussi des artisans locaux en charge des travaux, dont MM. Richard, Sillon et Venien."
 

 
 

 
 
 




http://cimetieresmellois.fr/visite%20BREUIL%20COIFFAULT.html








Si quelqu'un peut compléter et dénicher un compte-rendu de cet évènement, merci de nous le faire parvenir :  PBaudouin@wanadoo.fr

L'école du Breuil-Coiffault
Elle est devenue salle des fêtes (ci-dessous). En 2012 le maire annonçait : "La toiture, le plafond et le sol de la salle des fêtes du Breuil-Coiffault seront rénovés, selon un financement de 85.000 € largement subventionné."

L'histoire de cette école est à complèter : SVP mail à Pbaudouin@wanadoo.fr


 

Voir : http://cimetieresmellois.fr/CROIX%20DE%20CIMETIERE.html

Deux monuments aux morts identiques...


Hanc
Monument aux morts
1914-1918
CARDIN Léopold, 19/05/1915 Flirey (54)
CHARRUYER Léon, 25/09/1915 Blairville (62)
LAMY Julien
LAMY Louis
MERLE Louis, 31/05/1919 Zagreb Hongrie
PERRAIN Théophile, 08/09/1914 Fère-Champenoise (51)
PERRODEAU Louis Ambroise, 26/09/1914 Wez (51)
PINET Charles Théodore, 06/05/1916 Esnes (55), Croix de Guerre
RICHARD Frédéric, 08/09/1914 Fère-Champenoise (51)
RICHARD Théophile, 22/04/1916 Béthincourt (55)
ROY Félix, 14/09/1918 Glennes (02)
TEXIER Georges, 10/09/1914 Écury-le-Repos (51)


Indochine
DUGUÉ Paul Louis, 05/01/1949 Cantho Viet-Nam (Indochine)

 

Breuil-Coiffault
Monument aux morts
CARDIN Léopold 19/05/1915 Flirey (54)
CHARRUYER Léon 25/09/1915 Blairville (62)
LAMY Julien
LAMY Louis
MERLE Louis, 31/05/1919 Zagreb Hongrie
PERRAIN Théophile, 08/09/1914 Fère-Champenoise (51)
PERRODEAU Louis Ambroise, 26/09/1914 Wez (51)
RICHARD Frédéric, 08/09/1914 Fère-Champenoise (51)
RICHARD Théophile, 22/04/1916 Béthincourt (55)
ROY Félix, 14/09/1918 Glennes (02)
TEXIER Georges, 10/09/1914 Écury-le-Repos (51)


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