Les nobles à Pioussay

A Jouhé (voir aussi sur ce site les pages conscarées à la seigneurie de Jouhé)
Les Turpin
En 1202, les Turpin sont les seigneurs de l'ancienne place-forte de Pioussay dite la Place. En 1232, ils investissent le fief voisin de Jouhé. Ils seront seigneurs de Jouhé jusqu'en 1685 lorsqu'ils passeront une transaction pour leur domaine à Jean de Londeix qui en sera définitivement propriétaire en 1703.

La liste Turpin
Guillaume Turpin, chevalier seigneur de Jouhé (1296) et de La Place, vivait en 1236.
Imbert L. Turpin, chevalier seigneur de Jouhé et de La Place, mort vers 1274. Epoux Bonne ou Anne d'Ardilleux ou d'Arbillois.
Guillaume II Turpin , seigneur de Jouhé, Ardilleux, etc. Epoux Béatrice Trapeaud vivait en l280, 1300, 1334.
Thomas Turpin, fils puiné, seigneur de Jouhé et de La Place. Epoux Marguerite Prévost vers 1367.
Jean, Ecuyer, seigneur de Jouhé, La Place, Bouin, vivait vers 1404-1414, époux Perrette Minotte, morte avant 1450.
Michaud, alias Flechaud Turpin, Ecuyer, seigneur de Jouhé, Bouin, époux Marie de Liverne le 15 juin 1439.
Louis Turpin , Ecuyer, seigneur de Jouhé, La Place, Bouin, époux Marguerite d'Alloue le 20 octobre 1466.
Jacques Turpin , Ecuyer, seigneur de Jouhé, La Place, Bouin le 20 octobre 1466, époux Françoise de la Lande, mort vers 1535.
Jean Turpin , Ecuyer, seigneur de Jouhé, mort avant 1561, 17 janvier 1520, époux Françoise Turpin.
Jean Turpin , Ecuyer, seigneur de Jouhé, mort vers 1602, époux le l0 janvier l564 de Jeanne Claveurdier.
René Turpin , Ecuyer, seigneur de Jouhé, la Bataille, Ardilleux, mort avant mai 1645, époux Madeleine Turpin.
Jacques Turpin , chevalier, seigncur de Jouhé, Puyferrier, chevalier de Saint louis, époux de Jeanne Rochet, mariés le 6 novembre 1629.
Marie Turpin, baptisée en 1634, épouse Jean de Londeix le 17 janvier 1661.

La liste Londeix
Jean de Londeix, époux de Marie Turpin le 17 janvier 166l.
Jacques, chevalier seigneur de Veyrac, Jouhé, Puyferrier, mort avant août 1739, époux Louise Marie de Bellivier le 23 mars 1726.
Charles de Londeix, chevalier seigneur de la Boderie, transige avec son frère le 12 octobre 1706 et eût la propriété de la terre de Jouhé, mort sans postérité.
Marie Louise de Londeix, épouse de Paul de Yollet, seigneur de Lespaud, du Mas du Roust, mariés le 9 février 1744.

La liste Chabot
François Chabot, seigneur de Peuchebrun (à Longré), Marcillé (à Brettes), puis Jouhé, époux de Marie Tesmon le 14 juillet 1732.
Par contrats d'acquêts de décembre 1754 et septembre 1755, consentis par Paul de Yollet de Lespaud et Dame Louise de Londeix, de la terre et seigneurie de Jouhé en faveur de M. François Chabot.)
Jacques Chabot, Ecuyer, seigneur de Peuchebrun et Jouhé, mort le 29 janvier 1794. Epoux de:
1- Jeanne Charlotte Gilbert, mariés le 24 septembre 1764;
2- Hélène Rosalie Albert, mariés le 24 février 1781.
Nicolas Mandé de Chabot, Écuyer, seigneur de Jouhé, maire de Pioussay de 1805 à 1824, mort le 19 août 1856 à Chef-Boutonne. Epoux de :
1- Elise Delaubier;
2- Louise Albert le 22 février 1813.

La Révolution supprime les seigneurs
Talonneau (depuis 1824 environ)
François Talonneau époux de Madeleine Fruchard.
Jean-Jérôme Talonneau, époux de M... Carsin Larente
Camille Edouard Talonneau, marié à Marie Louise Rachel Valentine Yicias Gaillard. Cette dernière étant veuve, lègue par testament du 15 février 1917, la propriété de Jouhé à Fernand Marie Léonard Barny de Romanet marié à Marie Maisondieu. Il vend Jouhé le 23 septembre 1926 à Lucie Marie Marthe Terrasson.


A Villeneuve
Roland Charles de Martel, brigadier de la 2ème compagnie noble d'ordonnance, armée des Princes, passa ensuite à l'armée de Condé. Servait en 1796 dans le régiment de Damas, et fut blessé à l'affaire de Biberach. Faisait partie en 1801 de la 1ère Compagnie du régiment noble à cheval d'Angoulême.
Les Martel, sont propriétaires à Pioussay, Chef-Boutonne, district de Melle. Leur domicile est porté sur les listes de recensement des 9 juin, 20 septembre et 30 octobre 1792.

Marie Hyacinthe D'Auteclaire, est née de D'Hauteclaire François Philippe (baptisé le 25.8.1685), chevalier, seigneur de Fissac, baron de Gourville et de Bonneville, comme légataire universel de François Héraud de Gourville, conseiller au parlement de Metz, et de Craste Julie Hyacinthe (le père : Sigismond Jérôme était gentilhomme allemand, grand forestier en Flandre et la mère : Barbe Elisabeth Bachelier de Caumont) ; elle épousa avant le 18 octobre Pierre Joseph de Beauchamp, chevalier, Ssigneur de Villeneuve et de Roissac.


Maucouverte (Montcouvert)
Ancienne métairie disparue.
Le 18 décembre 1707, Jean Sicault et les héritiers Bellemaison, rendent déclaration à François de Vessac, écuyer, seigneur de la Forêt et de Maucouverte.
Ancienne métairie encore représentée sur le cadastre de 1826, assez importante à en juger par l'ensemble des terres non morcelé qui l'entourait. Peut-être le résultat d'un défrichement, d'un gain sur les bois qui étaient d'ailleuyrs restés assez proches pour que les habitants de La Place puissent dire qu'à Montcouverte "les serpents venaient boire dans les seaux".
Ne subsiste aujourd'hui de cette métairie que quelques tessons de tuile dans les champs qui ont remplacé les bâtiments.


A La Rogneuse
Le logis de la Rogneuse appartenait, en 1533, à Louis Bonnin.
Louis Bonnin, écuyer, seigneur de la Rogneuse, épousa, le 24 juin 1553, Philippe de Jousserand (fille de Paul Jousserand, écuyer, seigneur de la Bonnardelière (Saint-Pierre d'Excideuil en Vienne, et de Londigny en Charente).
Plus tard, le domaine passe aux Desmier du fait du mariage, en 1679, de Marguerite Bonnin avec Charles Desmier. Leur fils était Honoré Hyacinthe Desmier seigneur de la Beaumenière et de la Rogneuse époux de Marie Radégonde de Céris, fille de feu Alexandre Desmier, chevalier, seigneur de Châteaucouvert, et de Charlotte de Brouillac. Ils eurent Charles-César Desmier, écuyer, seigneur de la Beaumenière, la Rogneuse, Chenon, Domezac (St-Gourson), etc.
Il fut nommé légataire universel de son cousin et fut parrain de Charles-César Desmier de Chenon (13ème degré, § II), par testament du 22 mai 1755.
Il épousa le 19 juillet 1757 (Daveaux, notaire à Civray), Madeleine-Julie de Fleury, fille de feu Jean-Louis, écuyer, seigneur de la Raffinière, et de Madeleine Jourdain de Boistillé.
Il était décédé en janvier 1761, et le 6 décembre 1778 eut lieu le partage de sa succession.
Sa femme se remaria le 24 octobre 1763 avec François de Saluces, écuyer, seigneur d’Aizecq.
Ses enfants furent :
  1) Charles-Louis, qui suit.
2) Anne-Charlotte, dame de Domezac, qui épousa le 21 décembre 1773 (Orry de Beaupré, notaire à Verteuil), Louis-Suzanne du Soulier, écuyer, capitaine dans le régiment Royal-Cavalerie.
3) Marie-Madeleine, née à St-Gourson le 30 août 1760, et inhumée au même lieu le 8 octobre 1765.

Les Desmier conservèrent la Rogneuse au moins jusqu'en 1765.



De belles pierres de taille témoignent de l'importance du logis de La Rogneuse.
 

Fenêtre à meneau au logis de La Rogneuse.

En 1714, Antoine Pautrot, sieur de la Nougeray, est fermier de la seigneurie de la Rogneuse et y demeure.

Charles DESMIER, écuyer, seigneur de la Coste de Chenon.
Il fit partie du ban des nobles du Poitou convoqué en 1693, servant dans le premier escadron.
Il rendit aveu au Roi de son fief de la Beaumenière (Brion, Vienne), relevant du château de Civray.
Il fut maintenu dans sa noblesse le 13 mars 1698 par M. du Maupeou.
Il avait épousé le 19 septembre 1679 (Motheau, notaire à Civray), Marguerite Bonnin, fille de feu René, écuyer, seigneur de la Rogneuse et de la Beaumenière, et de Renée de Céris.
Il fut inhumé dans l'église de Brion le 28 janvier1700.
Il avait eu pour enfants :
1) Charles-Gabriel, écuyer, seigneur de la Reigneuse ou Rogneuse (Pioussay, Deux-Sèvres), qui fut parrain à Brion le 18 février 1698.
2) Joachim, écuyer, seigneur de la Beaumenière.
3) Marie-Marguerite, ondoyée à Brion le 27 décembre 1688, et inhumée dans l'église de cette paroisse le 5 février 1728, à 40 ans.
4) Marie-Anne, baptisée à Pioussay le 23 mai 1691. Elle fut reçue à St-Cyr, sur preuves fournies, le 20 juin 1702, remontant jusqu'à Jean DESMIER, seigneur du Breuil (4è degré, § II);
5) Anne-Charlotte, dame de Messignac, née à Brion le 13 août 1696, parut au mariage de son neveu en 1757, et transigea avec lui au sujet du testament d'autre Charles-César DESMIER, seigneur de Chenon, leur cousin, le 13 juillet 1758.
6) Honoré-Hyacinthe, qui suit :

XIII) DESMIER Honoré-Hyacinthe, chevalier, seigneur de la Beaumenière et de la Rogneuse.
Il épousa le 21 février 1730 (Guény et Drouineau, notaires à Chenay), Marie-Radegonde de Céris, fille de feu Alexandre, chevalier, seigneur de Châteaucouvert, et de Charlotte de Brouillac.
Ces époux décèderont presque le même jour !
Inhumée dans l'église le 21 mars 1753, Marie Radegonde de Céris, épouse de Messire Honoré Hyacinthe Desmier, écuyer seigneur de la Rogneuse, âgé de 49 ans et demeurant la Rogneuse.
Inhumé dans l'église le 25 mars 1753, Messire Honoré Hyacinthe Desmier, écuyer, seigneur de la Rogneuse et autres lieux et mort le 23 mars et âgé de 64 ans.

Ils eurent pour enfants :
1) une fille, non nommée, ondoyée à Brion le 5 mars 1731.
2) Charles-Honoré, baptisé au même lieu le 22 décembre 1732.
3) Charles-César, qui suit :
4) Charlotte-Henriette, baptisée au même lieu le 20 mai 1734.
5) Françoise-Radegonde, dame de la Beaumenière, baptisée à Brion le 11 décembre 1735. Elle épousa Jacques de Montmillon, écuyer, seigneur du Bouchet. Elle décéda à Availles-Limousine (Vienne), le 13 septembre 1775. Sa succession fut partagée le 8 décembre 1778.
6) François, qui fut inhumé à Pioussay le 19 septembre 1739 (1) (2).
7) André-Louis, écuyer, seigneur d'Arçais, né à Pioussay le 19 septembre 1739, et décédé sans alliance en 1778. Il avait été nommé enseigne de la compagnie Colonelle du régiment de la Couronne, le 6 juin 1758, puis lieutenant au même régiment le 7 octobre 1778. Le 6 décembre 1778, les enfants de son frère Charles-César se partagèrent sa succession.
8) Marie-Madeleine, qui passa une transaction avec Charles-César son frère, le 23 mars 1758, à Chef-Boutonne (Bouthet jeune, notaire). Elle fut marraine à Brion le 30 juillet 1777. Elle fut inhumée à Brion le 18 février 1806.

30 avril 1765
Vente des rentes Desmier (Dexmier) la Rogneuse

Pardevant les notaires soussignés à comparu en sa personne, établi en droit et dument soumis comme en vrai jugement, Messire André Louis Dexmier, chevalier seigneur héritier en partie de feu Honoré Yacinthe Dexmier chevalier seigneur de la Beaumière, la Rogneuse et autres lieux. Demeurant au logis noble de la Beaumière paroisse de Brion de présent en ce lieu.
Lequel de sa bonne et libre volonté a ce jourd'hui vendu, cédé, quitté, délaissé avec promesse de garantie à perpétuité de tous troubles généralement quelconque à Mestre Jean Barthelemy, Marie Léger et Marie Madeleine Pichot, frères et sœurs demeurant à Bagnères (Bannière) paroisse de Montjean, la dite Marie Madeleine Pichot autorisée de Barthelemy Ayrault son curateur au conseil demeurant au logis noble de Tessé, paroisse de la Forêt, présent, stipulant et acceptant pour eux et les leurs : savoir est la présente vendition (vente) des articles de rentes c'y après dénommés, avec aussi tous droits nobles appartenant au dit seigneur sur les lieux dépendant des dits rentes.
- Premièrement, la prise appelée la Guillebottry située en la paroisse de Pioussay et possédée par Jean Gobineau, les Suire de Jouhé et autres, au devoir par an de deux boisseaux de froment, deux poules et deux deniers de cent.
- Plus une autre appelée le Chemin de Pioussay, possédé par Anthoine Robert, François Texier et autres, au devoir par an de deux boisseaux de seigle, deux boisseaux méture, deux poules et deux deniers de cent.
- Plus une autre appelée les Clavons, possédé par Pierre Terrasson, Jean Vezinat et autres, ces deux articles situés paroisse de Pioussay, ce dernier au devoir par an de six boisseaux de froment, deux chapons et deux deniers de cent.
- Plus une autre appelée les Souches en la paroisse de Hanc près du Bois Bodin et possédé par Jean Audoyer, Pierre Robineau et autres, au devoir par an de trois boisseaux de froment et deux chapons.
- Plus une autre rente appelée la Vielle Vigne au Suire et possédé par les héritiers du sieur Suire de Forgetrye située paroisse de Pioussay et au devoir par an d'un boisseau de froment, un boisseau méture et un d'avoine ras, un chapon, deux poules et trois deniers de cent.
- Plus une autre appelée les Chaigneau en la sus dit paroisse et possédé par René Lotte et autre au devoir par an de deux boisseaux de froment, quatre de seigle, deux d'avoine, deux chapons et vingt cinq sols.
- Plus une autre appelée des Fleury en la dite Paroisse de Pioussay et possédé par Anthoine Augier, Pierre Seillon et autres au devoir par an de deux boisseaux de froment, autant de seigle et autant d'avoine, deux chapons et quinze sols.
- Plus une autre appelée le Patureau de la Jarge en la dite paroisse et possédé par René Lotte, Gabriel Bornay et autres et au devoir par an de deux chapons, vingt sols et deux deniers de cent.
- Plus une autre appelée le Chêne Blanc et possédé Germain Texier de la Place et au devoir par an de quatre sols.
- Plus une autre appelée Bois Bodin en la paroisse de Hanc et possédé par Anthoine et Jean Augier et autres, au devoir par an de deux poules et deux sols.
- Plus une autre rente appelée des Bornais située en la paroisse de Pioussay et possédé par les D'Angier et autres au devoir par an de deux chapons et sept sols, six deniers.
Toutes les sus dites rentes, dues chaque an au jour et fête de Saint Michel à la seigneurie de la Rogneuse, de rente noble seigneuriale, féodale et foncière; le tout à la mesure de Ruffec ainsi que le dit seigneur l'a dit et déclaré.
La présente vendition est faite pour le prix et somme de mil quatre cent livres et a été payé comptant en notre présence et à la vue de nous, notaires, par les dits sieurs et demoiselle Pichot acquéreurs, au dit seigneur Dexmier, vendeur, et qui l'a prise et reçu et s'en contente et les tiens quitte au moyen de ce, le dit seigneur Dexmier s'est de ce jourd'hui demi devestu et dessaisi et en a vestu et saisi les dits acquéreurs pour et par eux en faire user et disposer comme de leur propre et loyal acquis. Et, comme les sus dites rentes sont affermées verbalement à François Texier demeurant à la Rogneuse; il en jouira pendant deux années et levée qu'il a [...] le dit Texier payant par an et pour la jouissance la somme quatre vingt livres ; savoir quatre vingt livres à Noël prochain, et autre quatre vingt livres à Noël de l'année mil sept cent soixante six.
La dite somme c'y dessus, les dits sieurs et damoiselles Pichot pourront se les faire payer du dit Texier au dit terme comme […] le dit seigneur Dexmier promet et s'oblige de donner et fournir aux acquéreurs, copie des dits articles [...] et aussi les déclarations et autres papiers justificatifs concernant les rentes qui pourrait lui être dues.
Tout ce que dessus a été par les parties ainsi voulu, consenti, stipulé et accepté, et à ce fait pour l'entretenir ont obligé, hypothèqué, tous et chacun, leurs biens présents et futurs, dont de leur consentement et requête, ils ont été jugés et condamnés par les notaires soussignés étant au château dépendant de la juridiction de Saveille en le marquisat de Ruffec, Angoumois, le dernier jour du mois d'avril mil sept cent soixante cinq, et ont les parties signé et approuvé.
Signé : André Louis Dexmier, Marie Légére Pichot, B. Pichot, Marie Madeleine Pichot, B Ayrault,
Dugué et Ayrault notaire à Saveille.

L'impôt du vingtième à Chenon (16) en 1780 nous éclaire pour Pioussay
Marie de Saluces de Chenon (c'est-à-dire Marie de Saluces, épouse Dexmier de Chenon) et ses mineurs, propriétaires de château, pré-clôtures, rentes, agriers et 4 domaines dans la dite paroisse ; un domaine dans celle de Saint-Front ; autre domaine dans celle de St Médard ; plus, propriétaires de pré-clôtures, héritages, 5 domaines, rentes, agriers et dixmes dans celle de Saint-Sulpice et Saint-Gourson ; dixmes, rentes, pré-clôtures, héritages de 2 domaines dans celle de Couture ; plus, de maison, rentes, pré-clôtures et un domaine dans celle de Poursat ; plus, propriétaires d'héritages et de 2 domaines dans celle de Pougné et Celettes ; plus, propriétaires de maison, rentes, agriers, un moulin  à vent, prés, clôtures, héritages et un domaine dans celle de Pioussay ; héritages dans celle de Salles-de-Touchimbert, le tout du revenu de 8150 livres, payeront 896 livres et 10 sols.   


(1) Le 24 avril 1737 fut inhumé dans l'église de Pioussay Messire François Desmier seigneur de la Rogneuse âgé de 22 mois.
(2) Le 24 juillet 1737, baptême de François Antoine fils de messire Honoré Hyacinthe Desmier, écuyer, seigneur de la Bauminère, la Rogneuse et autres lieux et de dame Marie Radegonde de Céris. Parrain messire François de Pons, chevalier, seigneur du Breuil-Coiffaud, lieutenant et en présence du régiment royal d'artillerie, marraine dame Jeanne de Céris douarrière de feu messire Antoine de (Verteuil?).
 


Louis André de Ceris, chevalier, Seigneur de Chenay
Il épousa par contrat reçu le 13 avril  1737 (par Drouineau et Guenay, notaires), Catherine d'Anché, fille de Charles, seigneur d'Anché et de Louise Chapelle. Le 18 novembre 1743, il retira à René Coullaud, écuyer, seigneur de l'Houmée, le fief de la Salle-Barrin, que lui avait vendu le 11 août précédent, Philippe, son frère.
Il rendit aveu au château de Civray, le 31 août 1744, du fief de Mery Martin, paroisse de Vaussais (79). Il décéda avant le 1 octobre 1757, ayant pour enfants :
Jean-Alexandre, baptisé à Pioussay le 14.7.1738, il fut inhumé au même lieu le 8 juillet 1742.
Anne Marie Madeleine, baptisée à Pioussay le 2 mai 1741. Elle fut inhumée au même endroit le 10 décembre 1745.
Catherine Geneviève, baptisée à Pioussay le 4 juillet 1742. Elle épousa à Pioussay le 18.8.1757 Jean Cailloux, écuyer, seigneur de la Forgerie.
Louis Charles, baptisé à Pioussay le 25 septembre 1743. Il habitait en 1769 au logis du Fief Richard, paroisse de Lorigné.
Jean Alexandre, baptisé à Pioussay le 24 septembre 1743. Officier au régiment de Vexin infanterie. Devenu Chevalier, seigneur de Chenay. Épouse le 1 mai 1770 Marie Desirée Lauriol en Guadeloupe où il était en garnison. Ils eurent 7 enfants. Louis André, baptisé à Pioussay le 15.1.1747.

Note : Jean André de Céris, décédé à Pioussay le 7 décembre 1766, âgé de 34 ans.
Il était peut-être un petit-fils de Alexandre, troisième du nom, de la branche de Châteaucouvert.


Source : archives de l'impôt nommé le vingtième
Le vingtième était un impôt égal au vingtième des revenus. Mis en place en 1749. Ancêtre de l'impôt sur le revenu.

Pioussay en 1780
Le Sieur de Martel, écuyer, propriétaire de maison, rentes, terrages, héritages, pré-clôtures, prés et 3 domaines dans la dite paroisse de Pioussay, le tout du revenu de 1500 livres, payera 165 livres.

Le Sieur de l'Étang de St Gervais (le Sieur de l'Estang de St Gervais), propriétaire de maison, rentes, pré-clôtures, dixmes, terrages, 2 domaines et un moulin dans la paroisse de Pioussay, le tout du revenu de 2600 libres, payera 286 livres.

Le Sieur Jacques Chabot, écuyer, propriétaire d'héritages, pré-clôtures, prés, bois, rentes, dixmes, agriers et 2 domaines dans la dite paroisse de Pioussay ; plus, propriétaire de dixmes, rentes, terrages, un domaine et deux moulins dans celle de Longré ; un domaine, rentes, dixmes et terrages dans celle de Paizay-Naudouin ; le tout du revenu de 3059 livres, payera 336 livres et 10 sols.

Theil-Rabier (16) en 1780
Le Sieur Martin de Mirande, propriétaire de rentes, pré-clôtures, vignes et un domaine dans la dite paroisse ; autre domaine, rentes, terrages et agriers dans celle de Pioussay, et rentes dans celle de Longré, du revenu de 2185 livres, payera 240 livres et 7 sols.

Chenon (16) en 1780
Marie de Saluces de Chenon (c'est-à-dire Marie de Saluces, épouse Dexmier de Chenon) et ses mineurs, propriétaires de château, pré-clôtures, rentes, agriers et 4 domaines dans la dite paroisse ; un domaine dans celle de Saint-Front ; autre domaine dans celle de St Médard ; plus, propriétaires de pré-clôtures, héritages, 5 domaines, rentes, agriers et dixmes dans celle de Saint-Sulpice et Saint-Gourson ; dixmes, rentes, pré-clôtures, héritages de 2 domaines dans celle de Couture ; plus, de maison, rentes, pré-clôtures et un domaine dans celle de Poursat ; plus, propriétaires d'héritages et de 2 domaines dans celle de Pougné et Celettes ; plus, propriétaires de maison, rentes, agriers, un moulin  à vent, prés, clôtures, héritages et un domaine dans celle de Pioussay ; héritages dans celle de Salles-de-Touchimbert, le tout du revenu de 8150 livres, payeront 896 livres et 10 sols.   

 



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