Bals, ballades, noces et banquets, une seule maison : Boursier à la Jarge
Combien de jeunes doivent leur premiers émois amoureux aux parquets Boursier. «Y'en a qui venaient danser sur notre parquet parce que c'était celui qui glissait le mieux, confie Pierre Boursier, on l'entretenait à la cire !»Lors des fêtes, le parquet permettait de danser à l'extérieur dans de bonnes conditions. Ce parquet était installé sous un abri de toile (sorte de Tivoli). Localement le terme "parquet" regroupait l'ensemble du dispositif. Auparavant, le bal se tenait dans des granges, hangars ou en plein air.On ne dansait pas sans autorisation sous l'Ancien Régime Avant la révolution on évoquait la fête baladoire, fête où se pratiquaient les danses baladoires. L'arrêt de 1667 supprimait les danses publiques et les fêtes « baladoires » qui donnèrent le terme ballade en Deux-Sèvres.
Ces fêtes étaient proscrites : Baladoire [...] danse baladoire [...] ce sont les danses contre lesquelles les saints canons, les pères de l'Eglise & la discipline ecclésiastique se sont élevés avec tant de force : les Payens mêmes réprouvoient ces danses licencieuses. Les danseurs & les danseuses les exécutoient avec les pas & les gestes les plus indécens. Elles étoient en usage les premiers jours de l'an & le premier jour de Mai [...] Le pape Zacharie en 744 fit un decret pour les abolir, ainsi que toutes les danses qui se faisoient sous prétexte de la danse sacrée. Il y a plusieurs ordonnances de nos rois qui les défendent, comme tendantes à la corruption totale des mœurs).
4 mai 1781 : "Que dans la plupart des autres paroisses situées dans l'étendue de la justice du duché de la Rochefoucauld il y a des assemblées qu’on appelle "frairief qui se tiennent les jours de dimanches ou de fêtes du Patron, où les marchands se rendent, étalent et vendent des marchandises ; qu’on y danse et qu’on se rend ensuite dans les cabarets pour y boire ; et que de ces différentes assemblées, il en résulte beaucoup d’excès et de désordres ; enfin que les cabaretiers et aubergistes donnent à boire les jours de dimanches et fêtes pendant le tems du service divin, et en tout tems pendant la nuit ; et, comme les fêtes baladoires et autres semblables ont été supprimées par arrêt des grands jours, du 14 décembre 1665, et par un autre arrêt de la Cour du 3 septembre 1667, avec défenses à toutes personnes d’en faire aucunes, et qu’il est important de renouveller les dispositions de ces arrêts, pour prévenir et empêcher les abus qui résultent de pareilles assemblées. Les assemblées, prevails, frairies, bacheleries, ballades (les fêtes portent en Poitou et en Angoumois des noms variés), representent les plus populaires des joyeuses reunions de village du siecle passé.Tout sur les bacheleries :http://pioussay.wifeo.com/documents/bachelerie.pdf Frairie (en Charente ou dans les communes Deux-Sèvriennes limitrophes)
(Vieilli) Partie de divertissement et de bonne chère.
Être d’une frairie. — Faire frairie. — Être en frairie.
Une indigestion l’avait étouffé. Son estomac famélique n’était pas habitué à de telles frairies.
(Régionalisme) Fête de village.
C’est aujourd’hui la frairie dans tel endroit. - Aller à la frairie.
Frairie : "la fête patronale ou frairie, une des grandes fêtes du lieu."La frairie de Mansle au cinéma : http://www.citebd.org/spip.php?page=cinema&id_film=50Dans certaines régions de Bretagne, frairie veut dire confrairie (confrèrie) : chaque frairie honore son saint Patron, vieux Saint Breton qui malgré l'altération du temps est une garantie de l'antiquité du culte, de la fidélité du souvenir, de la sûreté de la tradition. Ainsi de Saints Evéques, de vertueux moines comme Saint Gwenolé, Saint Corentin, Saint gildas, Saint Armel, Saint Ruelin, Saint Walay, Saint Bily, Saint Malo, Saint Tugdual sont ils toujours honorés...
En Charente : frairie veut dire fête patronale...En 1921, on danse, on mange Pierre Boursier est né en 1921 à la Jarge de Lorigné, village partagé avec Pioussay. Son épouse, Marcelle (née Davignon), est née au Jarriget, commune de Lorigné. Ils se sont lancés dans le métier en 1946, aussitôt mariés, à la suite des parents de Pierre, Lucien Boursier et son épouse Henriette née Tardy.
Menu 1930.
Lucien Boursier fut marchand de vin puis traiteur : banquets, repas de mariage, bal-dancing.
La famille Boursier avec des musiciens. De gauche à droite : Henri Magnan, Lucienne Boursier (épouse Magnan), Lucien Boursier, Henriette Tardy (épouse Boursier) et trois musiciens de Couture-d'Argenson : Brisson, X, Alexandre Quintard.
Ouvrons une parenthèse sur la maison Robichon de Brettes (16)
Marie Robichon savait gaver les gourmands « Un sou c'est un sou » assurait Marie Robichon, née Charrier le 27 avril 1881 à Brettes (décédée en 1973 à Villefagnan).
Son père était bourrelier à Brettes. Elle avait épousé en 1902 Hyppolite Robichon, originaire de Pliboux (79) et installé par la suite menuisier à Brettes.
Marie Robichon et toute son équipe prête à "faire la noce".
Cette cuisinière émérite organisait des repas à l'occasion de mariages et fêtes, et organisait le bal des frairies (ou ballades) et conscrits grâce à son tivoli de toile. Son musicien était Edmond Paquereau qui venait d'Ambérac à vélo. Un cheval était attelé à la charrette pour amener le matériel de cuisine ou le tivoli du bal. Marie Robichon prenait place sur ce déménagement.
Menus servis à La Faye à l'occasion de mariages. Le bifteck au cresson et le millefeuilles rappellent les menus Boursier.
Pendant ce temps, son mari restait à la maison où il menuisait à l'ancienne, sans aucune machine. « Il savait pourtant travailler adroitement » confie René Gallais qui possède encore deux armoires fabriquées à la main par ce compagnon.
Les Robichon résidaient à l'angle de la route d'Empuré et de celle située au nord, derrière la mairie-école.
« Quand Marie Robichon s'installait à l'entrée du bal, elle ne connaissait plus personne, il n'était pas question de frauder » se souvient le garnement Alain Damy.
En 1955, il y avait frairie à Brettes, sous un parquet Puaud qui appartenait au père de Raymond Puaud, lequel, originaire de Souvigné, était l'époux d’Adrienne, fille des Robichon. Notons que Raymond Puaud a poursuivi l'aventure à Chef-Boutonne avec des auto-scooters posées sur les fêtes foraines de la région où il s'est fait une bonne renommée. Les jours précédents, Robert Partaud avait été employé comme journalier à la pose du parquet, de même que Yves Guiet, dit Vivite. « Tous les deux, les babines alléchées, vers minuit se sont introduits dans une roulotte où ils savaient trouver un excellent pineau. A tâtons, ils dénichent deux verres et se servent copieusement une gorgée. Et à la tienne ! Surprise, un verre contenait un objet... c'était le dentier de Marie Robichon lequel éclate en mille morceaux en tombant à terre. » relate Alain Damy qui ajoute : « Ils ont eu de la chance, ils ne sont pas fait mordre ! ». Pour nos deux gaillards, le pineau a longtemps conservé un goût amer.
La famille Puaud poursuivra l'oeuvre de Marie Robichon Frairie en Charente à Segonzac Source : Nanou Matignon correspondante Charente Libre en août 2012 (que nous remercions. "Confiserie, tir, manège pour enfants avec la traditionnelle «queue de Mickey», jeu de peluches, sandwicherie, il y en aura pour tous les goûts. L'attraction la plus ancienne, est certainement le manège d'auto-scooters de la famille Puaud originaire des Deux Sèvres. - Je suis la troisième génération. Nous venons depuis plus de 35 ans explique Sébastien Puaud aux commandes du manège avec son épouse Sabrina. - Un boulot très particulier, car il faut sans cesse changer d'endroit. Nous travaillons dans tout le Poitou-Charentes. Ici, après La Croix Montamette, notre plus grosse frairie, Segonzac est loin d'être ridicule et tient bien la route. C'est la seule maintenant dans le canton. De plus ici, municipalité, commerçants, associations s'entendent pour perpétuer cette fête du village, résume la maman de Sébastien venue en renfort avec son époux pour tout installer. Sébastien, le fils de la maison Puaud, a été bercé depuis toujours par les flonflons. Et il aime ce contact chaleureux avec les gens. «C'est mon grand père qui a débuté. Je n'imaginais même pas faire un autre boulot. Et puis avec Enzo et Serena les deux petits, il y a la relève» plaisante le responsable du manège."
Retrouvons Pierre Boursier et son épouse. Nous avons rencontré Pierre et son épouse à Sauzé-Vaussais où ils résident désormais. Ils nous ont réservé le meilleur acceuil et avaient sorti l'album photos. Leur fils les avait rassurés sur notre objectif et préparés à notre venue. Nous remercions très sincèrement cette sympathique famille qui nous permet d'écrire une nouvelle page d'histoire. «Mon père (Lucien Boursier) avait débuté dans les années «vingt» avec une buvette (sous tente ronde) qu'il installait les jours de fête dans les communes et villages des alentours, raconte Pierre. La semaine, il exploitait sa petite ferme à la Jarge. Comme nous mêmes par la suite. Puis mon père a monté un parquet pour organiser des bals et des repas de noces. Du coup, mes parents sont devenus traiteurs. Ma mère faisait la cuisine. Comme le fera mon épouse ensuite.»
Le parquet allait de village en village, de Lorigné à Villefagnan, du Breuil-Coiffault à Villiers-le-Roux, de la Forêt-de-Tessé à Pioussay, à Montjean, à Londigny, à Bernac, à Queue-d'Ajasse, Melleran, Jouhé, La Place, Villeneuve, etc. dans les proches environs donc. Il fallait une journée, le samedi, pour le monter, et le lundi, pour le démonter. Il y eut après-guerre l'époque des noces villageoises, un mariage reconstitué, pour s'amuser, pour la nostalgie des vieux habits. Et des bals masqués en période hivernale, ou des repas et bals de conscrits.
Noces villageoises.
De 1946 à 1970, Pierre et son épouse poursuivent l'entreprise créée par Lucien Boursier. Sa mère continuera à cuisiner pour lui avec l'aide de son épouse. «On cuisinait des poulets en quantité, des canards, du veau, on faisait des gâteaux secs, mais pas de pièce montée» se souvient-elle. «On avait dû faire deux noces à Raix (samedi et lundi) et une à Bouin quasiment en même temps, soupire Pierre, j'avais acheté à Chef-Boutonne une énorme cuisinière pour cuire à la fois une dizaine de poulets.» Il se souvient qu'à l'époque on ne se mariait pas au mois de mai : «Parce que les chats mangeaient les petits» sourit-il...
Menu 1952.
Les noces... c'était un énorme travail : faire l'approvisionnement (les boissons étaient approvisionnées par un marchand de Sauzé-Vaussais), monter le parquet lorsque la noce ne se tenait pas dans une salle des fêtes, installer la cuisine et l'énorme cuisinière, cuisiner viandes et légumes, préparer linge et vaisselle, les nettoyer ensuite, et le travail ne cessait que très tôt le matin. «Une fois, il a fallu cuisiner 30 volailles, racontent les époux. Pour vous donner une idée des traditions, un jour pour une noce dans la famille, les femmes avaient préparé 300 tourteaux fromagés, à Bois-Roger dans les Deux-Sèvres, il y a des gars qui suivaient le cortège de la noce et offraient un morceau de tourteau avec un coup de vin blanc à tous ceux qu'ils trouvaient en route.»
L'équipe de service : Michel Magnan, Pierre Boursier et de André Davignon.
Pierre Boursier.
Les noces demandaient en fait trop de travail, c'est pour cela que le couple Boursier abandonnera cette part d'activité, trop harassante, le plus tôt possible.
Ils préféraient les bals (ballades en Deux-Sèvres, frairies en Charente). Pierre s'occupait des entrées, son épouse de la buvette.
Au départ le parquet était transporté sur un camion, un Deutz acheté «de l'autre côté de Niort». «Y'en avait pas beaucoup dans le coin» clame Pierre. Puis, constatant que le camion ne servait qu'au transport du parquet, et restait chargé à demeure, donc sans autre utilité la semaine, il décida d'acheter un tracteur et de caser le parquet sur deux remorques : «Je les abritais sous un hangar». Le tracteur était utilisé sur la ferme en semaine, et permettait de transporter le parquet le week-end. Un petit Renault débutera la série de tracteurs : Pierre les renouvelait tous les trois ans pour éviter les pannes.
Le tracteur Renault... et le parquet sur la remorque.
Renault D22
Le parquet et la buvette en cours de montage.
Le tracteur Renault N70.
Le Renault N70.
Le tracteur facilitait l'exploitation de la ferme : ici la lieuse pour moissonner.
Installer le parquet demandait des bras et de la force pour le décharger, et le recharger sur la remorque. Pour bien faire, il fallait d'abord mettre en place des cales, régler la hauteur et l'horizontalité, disposer des lambourdes (chevrons), installer les plaques de parquet (en châtaignier), ériger les poteaux, poser les fermes de la charpente - c'était très lourd pour une femme - recouvrir de la bâche et mettre en place les côtés. Il fallait encore installer une scène pour l'orchestre et des bancs pour les danseuses fatiguées - et leur mère sur le qui-vive. Puis monter la buvette - autre tente - et ses tables et bancs.
La ballade s'installe sur la place de la mare de Pioussay.
Stand de Paulette Paquet (confiserie, berlingots etc.) à la ballade de Hanc en 1958.
Le parquet était installé aux emplacements habituels de ballade, désignés par la municipalité ou les comités organisateurs, ou sur des espaces privés pour les noces.
«Pour la ballade de Villeneuve, on était attendu de pied ferme. Quel acceuil ! Quand on démontait le parquet, fallait aller manger un fromageou. Et boire un bon coup» raconte Pierre. «J'ai fabriqué moi-même un deuxième parquet, le premier avait des fenêtres ordinaires, le nouveau je l'ai équipé de fenêtres en forme de quilles de rampeau.»
Les bals des conscrits étaient réputés. On invitait les filles... Ceux de Lorigné en 1943 : de gauche à droite, Jean Maresse, René Brothier, Henri Menu, René Bonnet, Pierre (Pierrot) Boursier, Pierre Gourdon et Fernand Charruyer.
L'orchestre Rythmic-Music prêt à faire feu !
Il fallait recruter des orchestres. «Je faisais une liste en début d'année, se souvient son épouse, la plupart venait du secteur comme Claude Fragnaud de Lugée, ou Yvon grimaud. D'autres venaient de Matha (17). En 1946 les musiciens jouaient surtout de l'accordéon, de la clarinette.
L'orchestre de Claude Fragneau a joué sous les parquets Boursier dans les années 65/70 (Claude Fragneau est accroupi et réside à Lugée de Pioussay).
Les cuivres sont venus renforcer les instruments traditionnels avant que 1968 n'apporte la nouvelle vague : guitares électriques, batteries, claviers, etc... «Mais si l'orchestre n'était pas formidable, les clients savaient le dire. Et quand ça devenait rengaine, fallait pas tarder à en changer.»
La buvette derrière le groupe.
A la buvette, pas de chichis : de la bière, du vin blanc ou rouge - du rouge du commerce obligatoirement en deux-Sèvres, en Charente ils avaient le droit au rouge de ferme -, de la limonade, pas d'apéritif, normalement, faute de licence. C'était les années blanc-limé (blanc et limonade). Plus tard viendront le perrier, le coca-cola, le cacolac et l'orangina. «Notre souci était de congédier les derniers buveurs pour fermer à 2 heures du matin» confient Pierre et son épouse.
Le bal débutait à 14h le dimanche jusqu'à 19h. Il fallait nourrir les musiciens, qui parfois se déplaçaient à vélo. Comme le public d'ailleurs. Et le bal continuait de 20h30 à 2h du matin.
Il y avait aussi des courses cyclistes chères au fiston Bernard...
Course à la Jarge lundi de Pâques 1967.
Course à Tessé (16) en 1967.
A côté du parquet, se tenait le rampeau organisé par les sociétés locales, la chasse, le comité des fêtes, etc. Et des marchands proposaient des pastilles, des berlingots, du nougat, des cacahuètes, des sandwichs. Nouveauté vers 1965 : les merguez et brochettes de mouton proposées par M. Bouchiba qui venait des environs de Chef-Boutonne. M. Marestin venait vendre des tourteaux-fromagés et des pâtisseries. Edouard Vallete du Theil-d'Aubanie venait avec un stand de tir.
M. Bouchiba a lancé la mode des merguez et brochettes localement.
Il y avait aussi des courses cyclistes chères au fiston... De nombreux souvenirs éclairent les visages sympathiques de nos retraités : «A la foire de Javarzay, on mettait nos parquets avec ceux de Puaud ; une fois des gars de Charente-Maritime qui avaient entendu dire que cette foire amenait du monde, ont rappliqué en force, du coup il y a avait neuf parquets mais il n'y a que nous, et Puaud qui nous étions associés pour cette occasion, qui avaient eu du monde. Personne ne s'aventurait sous un parquet étranger.
Au motocross à Sauzé-Vaussais (photos ci-dessus), nous tenions la buvette en laissant une marge aux organisateurs qui proposaient de leur côté un bal à la salle des fêtes, on avait vendu 7000 bières en canettes».
Il y avait peu de rixes lors de ces balades locales. «Certains, quand ils avaient bu, ou souvent quand ils se disputaient une fille, avaient tendance à donner des coups de poing. Mais je leur payais à boire et ils redevenaient immédiatement de bons amis» s'amuse Pierre. Simple comme un coup de rouge !
En 1970, les époux Boursier cessent leur activité. Il devenait très difficile de trouver de la main-d'œuvre juste pour le week-end. «Les gens préféraient aller se promener, profiter de leur temps de loisirs. Et c'était devenu pour nous trop fatiguant, mais on regrettait tous ces gens qui nous appréciaient, que l'on aimait retrouver le dimanche. J'ai pleuré deux ans durant...» confie Marcelle Boursier.
Yvon Grimaud.
Yvon Grimaud a pris leur succession : il ne tiendra qu'un an environ. Puis vint l'époque des «discos» et de plus en plus de bagarres. Les jeunes préféraient trouver la sécurité en discothèque, au Moulin du Royou, au Moulin enchanté, etc. «Des lieux de perdition» assuraient ceux qui n'y ont jamais mis les pieds...
Et la ballade est devenue frairie à La Jarge...
Merci chaleureux à M. et Mme Boursier et à leur fils.
Dans leur album photo
Louis Terrassier entretient son tracteur Deutz sous le regard de ses fils, Jean-Paul et son frère.Jean-Paul a bien connu le fils Boursier avec qui il partage la passion du vélo.