Les habitants des Deux-Sèvres

La nourriture du paysan
Le pain (dans le temps, vers 1800) est la principale nourriture de l’habitant des Deux-Sèvres. Ce pain est fait de farine de froment, de seigle, ou d’orge. On ne connaît le maïs que dans la partie sud-est de l’arrondissement de Melle, donc à Pioussay. Les paysans mangent des œufs, des légumes, les plus aisés y joignent du cochon et un peu de volaille. Ils font surtout grand usage de fars, espèce de hachis d’herbe et de mie de pain mêlé d’œufs et d’épices. Leur boisson habituelle est la piquette qu ils se procurent en faisant fermenter le marc de raisin dans de l’eau avec du sucre.
 

La mojhette
Et la mojhette ? Le haricot est originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Introduite par les explorateurs Espagnols et Portugais, sa culture s’est répandue en Europe au début du XVIIe siècle. D'abord cultivée pour ses grains, ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que l’on commença à consommer le haricot vert. « Il y avait toujours des mojhettes sèches à cuire devant le feu. »
La cuisine poitevine et la cuisson des mojhette (mogettes). Texte de 1934 : http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/media/00/01/3447218372.pdf

La pomme de terre
Si nos aïeux s’étaient encouragés à la consommer, peut-être auraient-ils moins souffert de la disette. Dès que sa culture a débuté, l’Église a exigé qu’elle soit dîmée. Il faudra attendre le XIXe siècle pour voir le paysan ne plus la réserver seulement à son cochon1, cette satanée « trouffe ». Quatre espèces étaient plantées en Deux-Sèvres en 1802 : la blanche très productive plutôt réservée aux animaux, et la jaune, la rouge et la violette « qu’on sert sur les tables ». Des livres d’histoire disent que cette fameuse « patate » est arrivée par l’Angleterre, d’autres disent par l’Espagne.
« La pomme de terre2 originaire des contrées intertropicales du continent américain doit son nom aux gros tubercules plus ou moins arrondis ou allongés que produisent ses racines. Elle croît spontanément depuis la Caroline jusqu’aux environs de Valpareiso dans le Chili où elle est généralement connue sous le nom de papas. Elle a été apportée du Pérou dans la province de Betanzos en Galice, péninsule espagnole, vers l’an 1530. De là elles filent vers l’Italie, l’Allemagne et le reste de l’Europe.
Pendant un siècle entier on la dédaigna, on la repoussa, et sa culture était rejetée dans la plus grande partie de la France. Des préjugés qu’on ne saurait qualifier empêchèrent longtemps de l’apprécier à sa juste valeur, c’était pour beaucoup un aliment dangereux, ou au moins grossier, à peine bon pour les bestiaux, et qui finit par être accusé de contenir le plus actif de tous les poisons fournis par la famille des solanées. Cependant quelques propriétaires ruraux tentèrent de la cultiver en grand dès l’année 1718, mais ils ne poursuivirent point.
Les choses en étaient là vers la fin du siècle dernier (XVIIIe) lorsque Parmentier commença une suite de travaux théoriques et pratiques pour ramener à la culture de la pomme de terre. Par l’examen chimique qu’il fit de cette plante, il démontra que l’homme peut trouver un aliment délicat dans la fécule qu’elle fournit ; il établit par des expériences qu’elle n’appauvrit point la terre comme on le supposait, d’où il reste prouvé que la pomme de terre est la première ressource de nos richesses agricoles et qu’elle est un préservatif assuré contre ces disettes affreuses qui de loin en loin ont ravagé tant de pays…
En 1783, la pomme de terre se fit jour dans les cultures du nord de la France. Parmentier se met à la tête de ce mouvement, qu'il sollicite depuis 1778, il brave les préjugés, il met en jeu les ruses les plus enfantines pour exciter la curiosité ; il fait des plantations en grand dans les plaines des Sablons et de Grenelle ; il obtient que le jour elles soient gardées par de nombreux soldats, et comme ceux-ci s'abstiennent du service pendant la nuit, on vole les tubercules, chacun est fier d'en posséder, chacun s'empresse de les cultiver secrètement…
« L’influence, dit-il, des préjugés et de la routine sur l’opinion des habitants de la campagne ne doit pas faire abandonner le projet de les instruire quand on s’intéresse à leur bonheur. Il n’est point des plantes après le froment, l’orge et le riz, de plus digne de nos soins et de nos hommages que celle de la pomme de terre sous quelque point de vue qu’on l’envisage. »
Les médecins avaient déclaré qu’elle donnait la lèpre. Puis on décida qu’elle donnait seulement la fièvre. Ce ne fut qu’en 1771 que la Faculté se décida à reconnaître qu’on pouvait manger des pommes de terre sans danger. Cette pomme de terre qui donnait officiellement la lèpre ou la fièvre, on la faisait manger aux porcs et l’on en concluait que ce n’était pas une nourriture pour les hommes.

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La noce à Jacquet Lhoumia, cartes postales en patois de C. Lestin (Célestin Guérineau).
 
Le Marquis de Ruffec invite le curé à promouvoir les patates
« Paris, 6 avril 1770,
J’ay reçu, Monsieur, la lettre que vous vous êtes donné la peine de m’écrire le 24 du mois dernier. Je suis véritablement touché de ce que vous me mandez de la misère du peuple de nos cantons, et bien étonné que vous n’ayez fait encore usage du riz que vous avez à Ruffec et que vous n’ayez pas imaginé de moyen de suppléer aux pommes de terre qui vous manquent. M. d’Angoulême, à qui elles manquent également, est parvenu à en faire à Vars pour donner tous les jours à trois cent personnes.
Cela valait bien la peine que vous y fissiez un voyage pour connaître sa méthode. La charité est industrieuse et sait tirer parti de tout, d’après des essais raisonnables. Voyez donc à aller à Vars, et à faire, le plus tôt possible, tout ce qui se pourra pour le soulagement des pauvres.
Je m’étais attendu que vous donneriez l’exemple aux curés du voisinage, pour l’emploi du riz à faire distribuer par eux. J’espère que mon attente ne sera pas trompée. Si le riz ne suffit pas pour subvenir aux besoins des plus indigents, vous pourrez disposer du blé nécessaire pour y suppléer. Je mande à M. Audinet de vous remettre tout celui que vous lui demanderez, bien persuadé que vous apporterez l’attention convenable pour qu’il soit donné à de vrais nécessiteux dans la proportion de ce qu’ils peuvent faire pour gagner leur vie et toujours avec attention et économie.
La crise présente offre au zèle de vos confrères et au vôtre une carrière où vous pourrez tous faire beaucoup de bien en excitant à venir au secours des malheureux tous ceux qui sont en état de leur en donner.»

Jean-François Cail propose des râpes à patates
 
Le jeune Jean-François Cail crée dès le début du XIXe siècle un modèle de râpe à pomme de terre. Ce n’est pas encore un grand industriel, il en fait une fabrication sommaire qu’il écoule sur le marché de Chef-Boutonne.

« Il a l’idée de concevoir une râpe en tôle pour réduire la pomme de terre en farine3. (…) Elle est essentiellement utilisée comme complément dans la fabrication du pain sous forme de farine : un boisseau de farine de pomme de terre incorporé à deux boisseaux de farine de méteil ».

En savoir plus sur Jean-François Cail

Jacques Bujault vulgarise la pomme de terre
 
D’une rare intelligence pratique, Maître Jacques Bujault a publié une notice, souvent réimprimée, sur la cuisson et l'emploi des pommes de terre.
« Mais parlez-moi de la pomme de terre cuite4, c’est un pain tout fait. C’est le pain du bon Dieu, le pain de la Providence. Depuis le musset jusqu à l’éléphant, tout le monde en mange. Les enfants l’aiment mieux que le pain. On a trouvé partout que trois livres de pommes de terre cuites nourrissaient autant qu’une livre de pain de froment de toute sa fleur. Eh bien, elle fait sur l’animal le même effet que sur l’homme, faut être je ne sais quoi pour ne pas cultiver la pomme de terre et ne pas la donner cuite aux animaux. On ne peut donner plus de 28 à 36 livres de pommes de terre crues aux vaches et aux bœufs. Encore leur donne-t-elle la colique et le dévoiement. Et animal ou chrétien qui digère mal n’engraisse pas. »

Au XVIIIe siècle, la météo est cause de disette
Des récoltes rachitiques, des catastrophes météorologiques, des impôts accablants, le paysan de Loubillé doit souvent lutter pour survivre. En 1709, c’est le troisième hiver consécutif extrêmement froid, et le pire. Les gens devaient parfois aller dormir dans les étables, glissés sous le fumier, pour trouver un peu de chaleur. Charles Barbarin, curé d’Embourie, évoque cette catastrophe dans la déclaration qu’il donne « aux seigneurs de l'assemblée générale du clergé de France qui sera tenue en l'année 1730 et à Messieurs du Bureau du diocèse de Poitiers » :
« La pauvreté est extrême pour les habitants de ladite paroisse5 qui n'excède pas le nombre de 70 communiants lesquels furent tous obligés d'abandonner le pays les années 1709 et 1710 à cause de la "batresse" (détresse) de l’hiver 1709. Des habitants qui ont fuit en nombre ».
Le marquis d'Argenson (1694-1757), ministre des Affaires étrangères de Louis XV en 1744 , relate « l'année 1739 qui connut un très mauvais climat ».
« La disette6 vient d'occasionner trois soulèvements dans les provinces à Ruffec en Angoumois, à Caen et à Chinon. On a assassiné sur les chemins des femmes qui portaient des pains. Cette simple nourriture y est plus enviée aujourd'hui qu'une bourse en or en d'autres temps, et, en effet, la faim pressante et l'envie de conserver ses jours excuse plus le crime que l'avarice d'avoir des moyens accumulés pour les besoins à venir. La Normandie, cet excellent pays, succombe sous les excès des impôts et sous la pression des traitants [les financiers qui traitaient avec l'Etat pour affermer les impôts]. La race des fermiers [ceux qui louent une terre] y est perdue (…). »
En 1783, il y a eu dans la paroisse de Loubillé une maladie épidémique qui a emporté plus de monde que les années communes.
A la veille de la Révolution, le pays est accablé. Le gel est excessif en 1780-81, 1783-84, 1788 et 1789. La grêle détruit les récoltes en 1788. Jean-Luc Audé consacre un excellent ouvrage Chronique du climat en Poitou-Charentes Vendée présenté chronologiquement. Ouvrage édité par Lonali Editions en 2006 et disponible. Et nous avons également consulté les statistiques.
« L’hiver, qui commença en 1788, fut si rigoureux, qu’on n’en avait pas vu de pareil depuis quatre-vingts ans. Dans la Saintonge et dans l’Aunis, le cours des rivières fut enchaîné par la glace et la navigation intérieure partout interrompue. La Charente même, après avoir, pendant tout le mois de décembre, charrié des glaçons si prodigieux qu’on craignit qu’ils n’entraînassent les vaisseaux à l’ancre, finit par se solidifier jusque dans le voisinage de son embouchure, où elle présentait, au commencement de janvier, une croûte de glace de vingt-deux pouces (0m60) d’épaisseur. »

Au XIXe siècle, la situation du paysan s’améliore
Nous préférons laisser l’instituteur Hubert Sabourin7 décrire lui même nos paysans dans ce siècle.
« Alors que dix-neuf siècles au moins s'étaient écoulés depuis la culture gauloise, les progrès réalisés semblaient bien minimes vis-à-vis de ceux de notre époque. Prenons un témoignage dans les paroles prononcées à un concours agricole dans les Deux-Sèvres vers 1840, au sujet de la faux à moissonner : « La dépense est nulle, l'économie de fatigue et de temps considérable : on peut s'en servir également pour tous les blés. On a commencé cette année dans la commune de Vouillé à moissonner ainsi des froments et des baillarges. Substituons pour nos moissons, la faux à la faucille, nous épargnerons nos bras, nos bourses et nos santés. »

Qui eût pu croire alors à la moissonneuse-batteuse, cent ans après ?
« Nos grands-parents n'étaient pas encore spécialisés. Le domaine agricole produisait à peu près toute sa suffisance. On cultivait des céréales (blé, avoine, orge, baillarge, méteil), des plantes textiles (lin, chanvre) et la vigne : on élevait des bêtes à cornes, des moutons, des chevaux et des mulets. L'outillage très peu développé nécessitait beaucoup de main-d’œuvre. A l'intérieur de la ferme, les domestiques étaient organisés, le « va-devant » suppléait au fermier et dirigeait le travail de ses collègues, travail long et combien pénible ! Moissonner à la faucille, battre au fléau, cultiver la vigne à la main, etc. était sans aucun doute labeur harassant.
Ensuite, il fallait opérer soi-même la transformation des produits agricoles. On faisait le vin. Le blé conduit au moulin, il restait à travailler la farine. Tous étaient boulangers. On pétrissait la pâte dans les maies avant d'enfourner les pâtons circulaires et épais qui deviendraient le pain - aliment toujours respecté ! Les journées bien souvent n'étant pas assez longues, on prenait sur les nuits. A la lumière du « charail »8 qui répandait une « lueur tremblante et douteuse », on préparait la graine de maïs, on cassait les noix que le fermier se chargeait d'aller faire broyer pour rapporter une huile savoureuse. Le paysan était aussi artisan. Il s'occupait aux travaux de gosserie, exécutait les réparations de ses outils ou même les confectionnait. Traçons de la vie du paysan d'alors ce tableau pris dans l'œuvre de H. Gelin et reproduit dans l'histoire du Département des Deux-Sèvres par M. G. Picard : « Sans prétention aucune à la science du physicien ou du naturaliste, il savait les mérites de chaque sol, distinguait les veines de terre de son champ, saisissait le moment précis où il convient de labourer, ensemencer, butter ou sarcler cette terre froide, ce « feroux » réfractaire, cette légère « groie » ; suivait d'un regard attentif l'action des pluies, des gelées, des brouillards, des longues ensoleillées sur ses guérets, ses blés ou ses légumes ; réglait ses soins de culture au gré des influences météorologiques ; taillait sa vigne ; soignait sa futaille et son vin, plantait et greffait les arbres à fruits de son verger ; connaissait à fond la conformation, les qualités et les vices de ses bestiaux, enregistrait fidèlement dans sa mémoire les variations de leur valeur vénale, déployait dans le maquignonnage des habiletés dignes de l’astrologue le plus raffiné ; savait la généalogie et les alliances de toutes les familles du village ; possédait en outre une foule de talents précieux, cuisait son pain, tuait le cochon, débitait et salait son lard ; connaissait la nuit, l'heure aux étoiles, et le jour au nombre de ses doigts rangés à la hauteur de l’œil entre le soleil et l'horizon, était pêcheur habile, chasseur adroit, s'entendait fort aux ouvrages de « gosserie », faisait lui-même ses charrues, ses « clies », ployant des fourches, dressant des râteaux, clissant paniers et « melloirs », « palissonnant » grenottes et bourgnes ; et de plus, le soir à la veillée, il savait charmer tout son monde avec des chansons, des contes ou des facéties
. »
« De son côté, la fermière s’occupait aux travaux continuels d'une exploitation auxquels devait s'ajouter l’aide aux hommes pour la fabrication du pain. L'énumération serait incomplète si on omettait le travail de la laine et du lin ou du chanvre. La laine des moutons était filée au fuseau (plus tard au rouet) pour être utilisée ensuite. Les fibres de lin et de chanvre étaient transformées en filasse avant d'être filées. »

La bachelerie se poursuit juqu'en 1974
http://pioussay.wifeo.com/documents/bachelerie.pdf

Au XXe siècle, la femme s’éloigne de la ferme
L'une des causes essentielles de la dépopulation des campagnes réside dans la difficulté qu'éprouvent les agriculteurs à se marier9. Les jeunes filles hésitent de plus en plus à s'associer à un rural ; y consentent-elles qu'elles ont beaucoup de peine à se faire à leur état. Cela se conçoit parfaitement, les jeunes filles ne sont préparées nulle part à la carrière agricole, dont elles entendent parler avec dédain. Tel est le mal auquel il importe de remédier au plus tôt et de la façon la plus pratique.
La femme est l'âme de l'agriculture ; sans elle une exploitation ne saurait produire tous ses résultats. Cela est tellement vrai que l'homme veuf quitte la culture ou contracte une nouvelle union ; que l'adolescent attend son mariage pour prendre la direction d'un faire-valoir.
Comment réagir contre les opinions du sexe féminin à l'égard de l'agriculture ? La femme de l'agriculteur n’a-t-elle pas une magnifique mission à remplir, mission qui répond à ses délicatesses, aux aspirations généreuses de son âme, de son cœur et de son intelligence.
La femme doit encourager son mari, dont les efforts sont si souvent contrariés par mille circonstances indépendantes de sa volonté. Il faut donc qu'elle s'ingénie pour distraire son compagnon, pour lui faire aimer son intérieur. C'est ainsi qu'elle ordonne le jardin, la maison, joignant toujours l'utile à l'agréable. Puis, elle s'arrange de façon à éviter à son époux les soucis de l'intérieur, direction, surveillance des étables, des écuries, de la cuisine, de la basse-cour, des greniers, etc.
La journée passe vite : le matin, les soins du ménage, la traite, l'emploi du lait, l'organisation des repas, les achats nécessaires, le nettoyage des cours, écuries, greniers, etc. L'après-midi, l'entretien du linge, la tenue des écritures, les travaux de couture, etc. Le soir est le moment du repos pour toute la famille, on prolonge la causerie le plus possible.
La femme n'a pas seulement à veiller de très près à la bonne exécution des travaux d'intérieur, il faut encore qu'elle exerce son apostolat social, c'est-à-dire qu'elle prenne le temps de soulager les autres. A la campagne, l'exercice de la charité est beaucoup moins ingrat qu'à la ville ; avec peu d'argent on rend de grands services.
La fermière est une véritable reine qui, très facilement, peut se faire aimer de son peuple.
Pour réussir, c'est-à-dire pour trouver la vie agricole charmante, délicieuse, il faut tout simplement que la jeune fille ait l'âme élevée, le cœur vibrant, l'intelligence en éveil.
Que d'exquises créatures à la santé chétive mènent à la ville une vie misérable, qui trouveraient à la campagne l'existence la plus heureuse !
Espérons que le jour est proche où l'initiative privée traitera les jeunes filles comme les garçons, c'est-à-dire où elle mettra à leur disposition des écoles préparatoires à la carrière agricole.
Celles qui auront reçu cette éducation spéciale trouveront facilement à se marier. Car l'agriculteur n’est pas un coureur de dots ; ce qu'il cherche, c'est la femme qui, par son intelligence, son dévouement, lui permettra de bien diriger son entreprise.
 
1 « Vers 1750, selon Dupin, M. Bouteiller, médecin à Chatillon avait introduit la pomme de terre en Gâtine, il en nourrissait ses chiens de chasse, sa volaille et ses cochons ; mais une foule de préjugés et de petits intérêts s’élevèrent contre cette innovation. On prétendait que les pommes de terre appauvrissaient le sol, les curés craignaient de perdre la dîme dans les champs où elle serait plantée. »
2 Monographie de la pomme de terre envisagée dans ses rapports agricoles, scientifiques et industriels, et comprenant l'histoire générale de la maladie des pommes de terre, Joseph Bonjean, 1846.
3 Jean-Louis Thomas, Jean-François Cail, un acteur majeur de la Révolution industrielle, pages 22 et 23, édité par l’association CAIL, 2004.
4 Oeuvres de Jacques Bujault, Jules Rieffel, 1845.
5 Site Internet du canton de Villefagnan, église d’Empuré.
6 Le marquis d'Argenson (1694-1757), membre du gouvernement, ministre des Affaires étrangères de Louis XV en 1744 , a laissé des "Mémoires" dont voici un extrait se rapportant à l'année 1739 qui connut un très mauvais climat.
7 M. Hubert Sabourin, instituteur à Prahecq, 1937, Almanach populaire de Maître Jacques.
8 Lampe à huile.
9 Grand almanach du laboureur, 1912, page 26.
 



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