La Rogneuse et Maucouverte
 
La Rogneuse est un ancien logis (carte de Cassini) situé un peu à l'écart de La Place (nom qui lui aurait été donné, selon la tradition, en souvenir d'un hypothétique poste militaire ou fortifié). Il est à remarquer que les légendes ont tendance à devenir envahissantes au détriment de l'histoire réelle.
 

On dit encore qu'à La Rogneuse il y aurait eu une gendarmerie (sic), un relais de poste. Mais rien ne le prouve, ces légendes ont le mérite de convenir à l'emplacement, puisque l'ancienne route de Melle à Ruffec traverse le village de La Place dans toute sa longueur.

Aujourd'hui, La Rogneuse ne ressemble plus à un logis. ses bâtiments ont été modernisés, partagés ; une cheminée monumentale a été brisée, la cour a disparu, et il n'en reste plus, pris dans un mur, que ce portail et sa porte, de style charentais mais ancien. (16 octobre 1969).
 
"JOUSSERAND Paoul, alias Paul, écuyer, seigneur de la Bonnardelière (Saint-Pierre d'Excideuil - Vienne), et de Londigny (Charente). Il avait épousé Anne Tudert, fille de Joachim, écuyer, seigneur de la Bournalière ; ils eurent Philippe, qui épousa, le 24 juin 1553, Louis Bonnin, écuyer, seigneur de la Rogneuse."

"Charles DEXMIER, Ecuyer, Seigneur de la Coste de Chénon, demeurant au lieu de Bauminiére, Paroisse de Brion, Diocèse, Election & Généralité de Poitiers, fut maintenu dans la possess1on de sa Noblesse, par Ordonnance de M. de Maupeou, Commissaire départi dans ladite Généralité, du i3. Mars 1698. De son mariage avec Marguerite Bonnin, fille de René Bonnin, Ecuyer, Sieur de la Rogneuse & de Bauminiére, & de Renée de Céris, il a eû plusieurs enfans..."

En 1753, Jean Rambault est dit "meunier au moulin à vent dépendant de la seigneurie de la Rogneuse".

Le premier maire de Pioussay, Jean Demondion, propriétaire de La Rogneuse
«Année 1759, Jean de Mondion quitte Londigny pour Pioussay, en 1760 il s'installe à La Place."

 

Jean Demondion (né à Londigny, décédé le 5 novembre 1807 à Pioussais) est le fils de Jacques Demondion (de Londigny) et de Marie Billaudeau. Jean Demondion a épousé :

  • 1. Françoise Auvin le 13 février 1764 à Pioussay (décédée 1780) d'où 7 enfants.
  • 2. Marie Suire le 18 juin 1781 à Pioussay, d'où 6 enfants.


Un livre passionnant
Les secrets du donjon, Pierre Demondion, Geste , La Crèche (Deux-Sèvres), collection Roman de terroir, parution : mars 2009.

Les secrets du donjon
"En ce milieu du XVIIIe siècle, le château de Jouhé et la demeure de la Rogneuse en Poitou sont le cadre, comme dans tout le royaume, d'une lutte des paysans qui défendent les biens communautaires contre les seigneurs des lieux qui veulent s'accaparer les terres, prélever de plus en plus d'impôts et imposer leur volonté dans tous les domaines.Le mardi 28 juin 1814, Jean Demondion, Grandpré de la Rogneuse, prend la parole le jour de son mariage pour raconter l'histoire de son père installé au village de Pioussay."

Un roman
Ce roman s'appuie pour une part sur des gens ayant existé. Si certaines dates et évènements ont pu être vérifié, pour d'autres il faudra contacter l'auteur pour savoir ses sources.
En 1774 Jean de Mondion revend sa petite ferme à La Place et achète le logis de la Rogneuse où il s'installe avec son épouse Françoise Auvin (aucune certititude pour nous quant à cette date citée dans le roman). Qui décèdera après lui avoir donné sept enfants. Il épousera en 1781, Marie Suire qui lui donnera six enfants. Il découvre l'entrée d'un souterrain... Pierre Demondion imagine cette époque et nous la fait vivre à l'approche de la révolution. Jean Demondion sera le premier maire de Pioussay.
Ce roman est passionnant, c'est une belle aventure, il nous fait remonter le temps et revisiter des lieux que nous aimons beaucoup, il nous impose la réflexion. Prudence toutefois, nous sommes prévenus, c'est une histoire, pas un rapport d'historien.

 

L'auteur
«Pierre Demondion est né en 1941. Il a d'abord été instituteur en Normandie, puis directeur d'école à Paris. A la retraite, il s'est retiré à Fontenay-sous-Bois. S'appuyant sur son arbre généalogique, il écrit là son premier roman qui fait revivre ses ancêtres dans un petit bourg des Deux-Sèvres.»


Maucouverte (Montcouvert)
Ancienne métairie disparue.

Le 18 décembre 1707, Jean Sicault et les héritiers Bellemaison, rendent déclaration à François de Vessac, écuyer, seigneur de la Forêt et de Maucouverte.

Ancienne métairie encore représentée sur le cadastre de 1826, assez importante à en juger par l'ensemble des terres non morcelé qui l'entourait. Peut-être le résultat d'un défrichement, d'un gain sur les bois qui étaient d'ailleuyrs restés assez proches pour que les habitants de La Place puissent dire qu'à Montcouvert "les serpents venaient boire dans les seaux".
Ne subsiste aujourd'hui de cette métairie que quelques tessons de tuile dans les champs qui ont remplacé les bâtiments.


 




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