La mairie-école avant les lois Ferry

Pour maîtriser ce dossier il ne sera sans doute pas inutile de visiter la page précédente "Ecoles" qui dresse un état des lieux et la liste des lois scolaires.

Après s'être longtemps contenté d'une école louée, le conseil municipal inscrit naturellement à l’ordre du jour de ses séances, en 1862, la construction d’une école pour les garçons. Mais ce projet ne va pas s'ériger sans difficulté.

Avant de débuter la lecture de cette page il sera utile de consulter sur ce même site la page "Ecoles" et les pages "Monographie école".





A Melle le 9 juillet 1864 le sous-préfet propose au préfet d'accepter le projet du conseil municipal de Pioussay de construire une maison d'école.
Devis des travaux : 11300 francs
Prix du mobilier : 140 francs
Emprunt de 12630 francs, impôt extraordinaire de 8739 francs (18 centimes additionnels pour 9 ans), secours demandé à l'état et au département de 6.200 francs).

La préfecture valide ce projet le 13 septembre 1864. Et transmet au ministre de l'éducation publique...

Le ministre de l'instruction publique demande un plan en coupe verticale des bâtiments et l'état des dettes de la commune...

Echange de courriers...

Le ministre de l'instruction publique remarque que Pioussay n'a pas de dette ni contribution extraordinaire. Avec 1042 habitants, soit un potentiel de 85 filles de 5 à 13 ans, et un même potentiel en garçons, la commune pourrait construire deux écoles, une de filles, une de garçons... Il ajoute : "Lorsque cette question aura été résolue je verrai si je peux accorder une aide..."

Refus du conseil municipal "parce qu'il n'y a pas plus de 20 filles à l'école chaque année".

Le ministre s'offusque car les garçons sont 85, les filles 25, cette disparité est anormale pour les familles. Une école pour les filles encouragerait les familles à les y envoyer.

Le projet semble devoir être abandonné en novembre 1865.
Plan initial de la mairie-école.
 
Le 6 mai 1866, la commune n'a pas encore payé l'architecte M. Loquet : la somme due depuis plusieurs années se monte à 257,50 francs pour honoraires des plans et devis d'une maison d'école à Pioussay. Le conseil municipal délibère en faveur du réglement immédiat de cette somme.

Les terrains ont été réservés depuis 1863
Le 1er octobre 1866, les propriétaires des terrains destinés à construire l'école demandent à la commune une indemnité car ces terrains sont innoccupés depuis trois ans et impayés. 61,50 francs seront inscrits au budget supplémentaire.

Le 5 mai 1867, bail d'une école jusqu'au 1er janvier 1870
En fait : une classe et un logement pour l'instituteur. A Pioussay bourg, un « local » loué 90 francs par an par Louis Dechambe et François Blais. Louis Dechambe loue deux chambres basses et un jardin, François Blais loue une chambre au premier servie par un escalier en pierre. Approuvé par le préfet le 2 juillet 1867.

Le 21 juillet 1867 le projet intègre deux classes. Le maire propose au conseil et aux plus imposés réunis à la mairie de revenir sur le projet. Délibération du conseil pour définir le budget. Le maire espère "qu'après de longues et mûres réflexions...  devant l'urgence qu'il y a de construire non pas une classe pour les garçons mais deux classes dont une pour les filles."
Le devis s'élève à 25.000 francs auxquels s'ajoutent 650 francs de terrain  et 700 francs de mobilier, plus les frais annexes, et le coût de l'emprunt (1868 à 1880), soit 3.995 francs. Une subvention de l'état et du département est attendue à hauteur de 17.000 francs.

Au cours de l'année 1867, le conseil municipal reconnait que l'école n'est rien moins que convenable, ce qui ne l'empêche pas de voter contre "par suite d'intrigues par intérêt personnel" un projet de nouvelle école mixte "pour assurer l'enseignement des filles en même temps que celui des garçons".

En 1867 le maire François Ayrault certifie que la population de Pioussay est de 1029 habitants.

Le 9 août 1867, le maire de Pioussay informe ses administrés que le baron Aymé de la Chevrelière, désigné par le sous-préfet, se rendra sur le terrain où sont prévus les deux écoles le 18 août 1867 à 12h.

Le 18 août 1867, visite du baron Louis Marie Balthazard Edouard Aymé de la Chevrelière, reçoit la population dans le cadre de l'enquête de commodo et incommodo. Des remarques : le sieur Guérinaud et François Blais souhaitent voir changer les planchers en bois blanc par du chêne ou châtaignier... Le sieur Noël Brunet souhaite que les jardins des filles et garçons soient séparés par un mur et non pas une haie. Etc.
Le baron commissaire enquêteur est d'avis que soit donné suite le plus promptement possible à ce projet de maison d'école. Les plans et devis lui paraissent convenables. L'emplacement choisi fait l'unanimité des habitants de la ommune. Il suggère que les jardins de l'instituteur et de l'institutrice soient séparés par un mur.


Location d'une mairie à Jouhé le 23 septembre 1867 en attendant la mairie-école
... Monsieur le maire a donné lecture d'une lettre de monsieur le sous-préfet daté du cinq septembre dernier autorisant la présente réunion et ayant pour objet la location d'une mairie au chef-lieu de la commune.
Monsieur le maire a exposé aux membres présents qu'il avait pris des informations et fait des démarches pour savoir s'il y avait à Pioussay un local à louer pour y établir la mairie, ayant trouvé seulement une petite maison appartenant au sieur François Vezinat Saint-Hilaire de disponible dans le bourg ; mais qui est excessivement basse à ne pas pouvoir placer les cabinets de la mairie sans enlever du pavé, lequel est très humide et mal aéré, n'étant pas crépi, les planchers en mauvais état, ayant communication par des portes avec d'autres bâtiments et une mare placée devant la maison à une distance seulement de quatre mètres ; qu'il n'était pas disposé d'y placer les cabinets de la commune où sont placées les archives de mairie, dans la crainte de les détériorer.
Il fait observer au conseil municipal qu'il a l'espoir que les maisons d'écoles et la mairie seront construites d'ici deux ans et qu'il n'y a rien de mieux à faire que de louer jusqu'à cette époque une chambre au premier, appartenant au sieur Pierre Terrassier sise à Jouhé au-dessus de laquelle se trouve la mairie actuelle, et où elle existe depuis plus de trente ans.
 


Le 28 novembre 1867 se réunit le conseil de salubrité publique qui approuve le projet de maison d'écoles avec "deux classes non communicantes et forment un ensemble qui n'est pas sans élégance".

Le 2 janvier 1868, expertise par l'architecte Vallet des terrains destinés à construire les maisons d'école. "Par sa position, ce terrain offre l'avantage d'être plan, bien aéré, facilement accessible aux enfants, éloigné de toute habitation bruyante, situé au centre de la population de la commune, à 250 mètres du presbytère et du cimetière" (sic).

Le 24 mars 1868, l'inspecteur d'académie donne son avis au préfet. Après le budget (favorable à une subvention de 18.000 francs)  il décrit les lieux selon les plans et avec les modifications éventuelles. Il se base sur une population de 1042 habitants. "100 garçons et 100 filles pourraient y trouver l'espace nécessaire... que les cours de récréation, les préaux et les lieux d'aisance seront établis dans les meilleures conditions, qu'il sera utile toutefois d'ouvrir dans la cuisine de l'instituteur et dans celle de l'institutrice une petite fenêtre qui permettra aux maîtres de surveiller les élèves à l'heure des repas et pendant les récréations."

Le 27 mars 1868 le conseil départemental (conseil général) approuve le projet.



Le 8 août 1868, le préfet des Deux-Sèvres émet vers le ministre son avis sur le projet. Coût total : 31.485 francs ; part à apporter par l'état, 18.005 francs ; reste à la commune 13.480 francs, somme couverte par une imposoton extraordinaire du vingtième pendant 12 ans.

La réponse du ministre ne se fait pas attendre : "Je suis disposé à venir en aide à la commune de Pioussais... mais la modicité des fonds qui m'est allouée... " Le ministre demande que l'on réduise la facture sans toutefois porter atteinte aux conditions de service ou que l'on accroisse l'imposition.

Nouveau courrier du ministre : "J'ai examiné de nouveau le plan du bâtiment que la commune de Pioussay se propose de construire pour l'installation d'une école de garçons, d'une école de filles, et d'une mairie. Des dévellopements excessifs ont été donnés à ce projet. Les chambres mansardées ne sont pas indispensables et le rez-de-chaussée pourrait être réduit à la mairie et aux deux cuisines qui seraient placées à droite et à gauche de cette salle. Les celliers seraient alors transportés auprès des bûchers. Enfin à l'étage seraient établis deux chambres pour l'instituteur et deux chambres pour l'institutrice. Ceci permettrait de réduire l'aide à 16.000 francs. J'ajoute que les murs prévus autour de l'édifice pourraient être remplacés par des treillis en bois jusqu'à ce que la commune ait de nouvelles ressources."


Devis descriptif et estimatif
Les deux écoles seront séparées l'une de l'autre par la mairie et n'auront aucune communication intérieure. Elles seront composées chacune au rez-de-chaussée d'une cuisine, d'un cellier-bucher, d'une salle d'étude, d'un préau couvert, d'une fosse d'aisances, d'une vaste cour et d'un jardin ; au premier étage de deux chambres et d'un grenier.
Le terrain  comprendra 26 ares 95 centiares.
Les classes auront une superficie chacune de 98 m2.
Maçonnerie en moellons, 1/3 mortier de chaux et 2/3 de terre à bâtir.
Pierre de tailles provenant des meilleures carrières de Pioussay.
Les crépis à grain d'orge se feront en trois fois. la 1ère oération est identique à celle de scrépis unis blanchis, la deuxième consistera à fouetter un tiers d echaux et 2/3 de sable passé au tamis provenant de rivère, à défaut du chape, la 3e consiste à former une laitance combinée avec de l'eau provenant d'un lavage de pierres blanches, de mélanger cette eau avec 1/8e de chaux, puis de fouetter avec la truelel cette laitance sur toute la surface du grain d'orge sans le toucher. Cette opéraion devra être faite immédiatement après les crépis terminés.
Le dallage : dalles d'au moins 0,33 m de largeur et longueur et 0,12 m d'épaisseur.
Bois : soliveaux en sapin rouge. En chêne parfois, en sapin ailleurs.
Planchers en bois blanc.
Charpente en sapin rouge.
Couverture en ardoise dite "petite carrée".
Cheneaux en zinc. dalles en fer blanc.
Platrerie : poteaux d'huisserie et traverses en sapin rouge de Christiana, blanchis et peints à deux couches de couleur à l'huile.
Cloisons enduites de deux couches de plâtre fort mélangé avec de la cendre de chaux dans la proportion de 1/4.
Menuiserie porte d'entrée en chêne. Porte des cloisons en sapin.
Fenêtres en sapin rouge de Christiana.
Cheminées habillées de sapin.
Deux escaliers.
Un potager, trois fourneaux fonte.
Murs de fondation épais de 0,80 m ; au dessus épais de 0,70 (0,50 m en élévation) et murs de soutien épais de 0,55 m.
Etabli le 10 août 1868 par François Victor Vallet, architecte.
Approuvé par le préfet le 23 janvier 1869.



Achat des terrains
Le 15 février 1869, le conseil municipal, et le maire M. Ayrault, finalisent l'achat d'un terrain de 27,52 ares.
"Vente d'une pièce de terre à la Croix-Levrault (pour 590 francs, paiement sous 4 mois)
Le 15 février 1969, par devant Gatien Paris, notaire à Pioussay, la famille Dechambe vend (210 fr) à la commune de Pioussay (François Ayrault étant maire), une pièce de terre contenant dix ares (n° 750 du plan cadastral, section Y), André Sicaud vend (170 fr.) une autre pièce de terre contenant huit ares deux centiares (n° 752) et Germain et Jean Boux de La Rochonnière (Loubillé) qui recevront chacun 105 fr.), cèdent une pièce de terre contenant 9 ares 60 centiares(n° 751 du plan cadastral, section Y). Ces terres débutent au croisement des chemins de La Place et de Jouhé et touchent au nord à Papillaud.
"

Le 26 mars 1869 : adjudication des travaux à la sous-préfecture de Melle à 12h. Adjugé à Alexandre Guerry pour 20.351 francs.
(Précison : la terre à bâtir sera prise à Jouhé, ou à La Place, et non pas à Pioussay - meilleure argile.)

Le 28 mars 1869 le maire est autorisé par son conseil à contracter un emprunt auprès de la caisse des dépôts et consignations.
 


Le réception des travaux terminée le 22 octobre 1870. Approuvée par Pioussay le 28 octobre 1870. Par le préfet le 24 janvier 1871. Sans remarques !

L’école terminée aura coûté 21396,35 fr. La commune a réglé 9100 fr. et l’Académie versera 6300 fr. Le solde sera couvert par un emprunt.

L’école est inaugurée le 1er janvier 1870.

Description de l'école inaugurée en 1870
Au lieu dit la Croix Levreau, s'élève à l'extrémité nord du bourg de Pioussay, le groupe scolaire
, offrant l'aspect d'un joli chalet formé de deux pavillons, réunis par un corps de bâtiment sur un terrain de 27,60 ares qui forme l'angle d'intersection des chemins communiquant aux villages de Jouhé et de la Place, tous les deux dépendant de la commune de Pioussay. Par position, ce terrain offre l'avantage d'être plan, bien aéré, d'un accès facile aux enfants, éloigné de toutes habitations et au centre de la commune.
Les deux écoles sont séparées l'une de l'autre par la mairie et n’ont aucune communication intérieure. Elles sont composées chacune : d'un rez-de-chaussée, d'une cuisine, d'un cellier, d'une salle d'étude, d'un préau couvert, de fosses d'aisances, d'une vaste cour et d'un jardin. Au premier étage, de deux chambres et d'un grenier.
Les classes comprennent chacune une superficie intérieure de 98 m².
La mairie, située au rez-de-chaussée, ne comprend qu'une seule pièce, elle relie les deux pavillons qui servent de logement à l'instituteur et à l'institutrice, elle est précédée d'une cour de 3 ares environ, le tout est entouré de murs de clôture.
Source : M. Brenet, monographie 1886.


12 janvier 1873 : lancement d'un dossier pour clore les jardins de l'école.
L’ensemble sera clos de murs en 1874, en même temps que le cimetière.

La mairie-école en 1967.



Entretien et réparation de la mairie-école

2 juin 1903
Demande de subvention pour restauration du groupe scolaire en raison du très mauvais état dans lequel se trouvent différentes parties du groupe scolaire qu'il y a urgence à faire restaurer.
La commune s'impose de 750 francs. Demande subvention au préfet pour le reste.

12 juin 1903
Le sous-préfet de Melle accuse réception.

13 juin 1903
Le préfet des Deux-Sèvres répond que ces travaux sont de simples travaux de réparation et ne pourront faire l'objet d'aucun secours de l'état. Cette demande sera soumise à la commission départementale... dont les fonds sont actuellement épuisés. Au cas où la somme allouée ne dépasserait pas 150 francs.

26 juin 1903
Le sous-préfet écrit au préfet
J'ai l'honneur de vous communiquer la lettre que le magistrat municipal de Pioussay m'a adressée le 24 juin 1903.
Le maire avait écrit au sous-préfet que «la lettre du préfet contient une erreur que je ne peux m'empêcher de signaler : il dit que les travaux sont de simples réparations... mais je dois faire remarquer que dans certains cas particuliers la loi est parfois éludée lorsqu'il y a motif d'urgence... il serait des plus fâcheux si ma commune n'obtenait qu'une trop faible somme d'autant que depuis 30 ans elle n'a jamais rien demandé... si contre toute attente nous sommes mis au nombre des déshérités nous nous verrons obligés afin d'éviter tout accident, de demander la fermeture des écoles, ce que nous voulons éviter».

27 juin 1903
L'inspecteur d'académie au préfet
«Ces travaux n'étant point neufs il n'est pas possible d'attribuer un secours de 930 francs...»

6 juillet 1903
Le préfet au sous-préfet
Je vous communique la lettre du maire de Pioussay mais la loi ne permet pas de secours de la part de l'état : «Je vous prie en conséquence de vouloir bien inviter le conseil municipal dès maintenant en raison de l'urgence à voter les ressources nécessaires pour le paiement de la plus grande partie des dépenses prévues, rien ne l'oblige à cet effet à voter une imposition excessive pour une seule année, il peut répartir la charge sur plusieurs exercices et contracter un emprunt sur cinq ans, par exemple...»

26 juillet 1903
Le conseil municipal demande un secours à la commission départementale.
La délibération rappelle qu'une somme de 750 francs a été votée en mai 1903 pour une partie des réparations des écoles espérant obtenir une aide de l'état. Pioussay dénuée de toutes ressources, demande une aide de la commission...


29 septembre 1903
Le préfet écrit au maire (sous couvert du sous-préfet)
Le 17 août dernier la commission départementale a accordé à la commune de Pioussay la somme de 200 francs pour l'aide à payer le dépense de réparation du groupe scolaire évaluée à 1680 francs. Le conseil ayant voté 750 francs il reste un déficit de 730 francs. L'assemblée municipale doit faire connaître comment elle entend pourvoir à ce déficit.

20 novembre 1903
Le conseil municipal délibère
Avec les 950 francs disponibles dès le printemps les réparations les plus urgentes seront exécutées. L'année suivante le conseil municipal pourra voter les 730 francs de déficit nécessaires à l'achèvement des travaux.

2 décembre 1903
Approbation du préfet.

26 juillet 1904
Le préfet approuve 730 francs de travaux votés au budget communal.

28 septembre 1904
Le boulot n'est pas terminé selon l'instituteur Robert qui s'intérroge.
«De mon devoir de signaler l'état regrettable des locaux scolaires... fin juillet la municipalité a confié les réparations urgentes à deux ouvriers de la commune, un maçon et un charpentier dans l'espoir de travaux exécutés pendant les vacances... le maçon a blanchi les salles de classe, vidé les fosses d'aisance et démoli les murs des cabinets qui étaient à refaire... le charpentier qui est en même temps entrepreneur de battages, n'a pas encore paru... de sorte qu'il reste à remplacer le 2/3 ou ¾ du plancher de l'école des garçons, le ¼ de celui de l'école des filles, mettre les plinthes autour, reconstruire les cabinets, recrépir les murs à l'extérieur un peu partout... les deux cours sont encombrées de matériaux...»

29 septembre 1904
Le préfet écrit au maire de hâter l'affaire.

3 juin 1905
Approbation des derniers travaux
De gré à gré avec Alfred Guerry maçon à Pioussay, à hauteur de 736 francs, les derniers travaux concernent la maçonnerie, crépi de sable de carrière de Fouqueure ; la couverture et les ardoises ; la plâtrerie et blanchissage.

4 juillet 1908
Délibération d'urgence au conseil municipal pour de nouveaux travaux
Suite aux dégâts causés par la grêle le vendredi 3 juillet au groupe scolaire : 40 carreaux emportés, toitures dans un état lamentable.
Décide de remplacer immédiatement les carreaux, de refaire à neuf la couverture (côté ouest) du logement de l'instituteur.

17 juillet 1908
Décision approuvée par le préfet.

24 juillet 1932
Reconstruction du préau et des murs de la cour de l'école des garçons
Le conseil municipal autorise le maire à faire faire un devis par l'ingénieur en chef du service vicinal de chef-Boutonne.

3 août 1932
Autorisation du préfet.

8 août 1932
Etude du devis
4.635,25 francs de travaux approuvés par délibération du conseil municipal.

15 septembre 1932
Demande d'une subvention de 1.500 francs car d'autres réparations aux bâtiments communaux sont très urgentes.
Ces travaux seront réalisés... Le béton est arrivé... Le devis est tapé à la machine.



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