FONTADAM

Histoire d'une Fontaine

Il existe dans la commune de Clussais, canton de Sauzé-Vaussais, une région curieuse dont l'aspect contraste avec le reste du pays. Lorsqu'on suit la route de Mairé-Lévescault à Sainte-Sonne, on trouve des coteaux couverts de bois et de brandes, à gauche desquels s'étend la vaste plaine de Mauquerat (1). Lorsque l'hiver est pluvieux, les eaux, faute de pente, restent dans le sol ; la végétation est grêle et rabougrie pendant toute l'année ; on ne peut y faire aucune coupe de foin ; on ne voit en tété qu'une herbe sèche et maigre, de couleur sale, qui donne à ce marais un aspect désolé(2). Au pied d'un coteau, près du chemin de Vanzay Clussais, à l'orée d'un bois, l'œil est attiré par un calvaire à proximité duquel se trouve une fontaine. En août 1899, ayant eu l'occasion de passer dans cette contrée, je remarquai une vieille femme en pantalon de grosse toile qui se baignait dans la fontaine. Je demandai à une jeune bergère qui se trouvait près de là à quoi servait cette eau. Sceptique, elle me répondit: «P't être à queuq'chouse, pt-être à rein». J'appris ensuite que cette source, dite de Fontadam, était célèbre dans le pays et qu'on la considérait autrefois comme miraculeuse.

Cette fontaine a une histoire que j'ai pu arriver à déchiffrer sans effort et qui fera l'objet de cette étude. Mais, au préalable, il n'est pas inutile de reproduire les indications géologiques et hydrographiques données par le savant doyen de la Faculté des sciences de Poitiers, M. Welsch :

«La Fontadam se trouve entre Caunay, Pérs et Clussais dans une région isolée et bien curieuse. C'est une petite source, Fontaine-d'Adam, qui est recueillie dans un trou ou bassin ; elle sort à la limite des argiles ferrugineuses tertiaires et des marnes argoviennes ; en général, elle coule sur une très faible longueur et disparaît par évaporation dans le sol marécageux du bas-fond au nord de Clussais. Après les grandes pluies, l'eau coule vers les bois de Chenay et les douves des Châtelliers, pour rejoindre le Bignon et la Dive de Lezay (3)

Près de cette fontaine, au Moyen Age, existait un prieuré de l'ordre de Grandmont. Lire sur ce site : http://grandmont.pagesperso-orange.fr/fontadam.html et : http://grandmont.pagesperso-orange.fr/entruan.html

Cet ordre fut fondé vers 1076 par saint Etienne, fils du vicomte de Thiers, qui, à cette époque, se retira dans un lieu sauvage, à Muret, distant de Limoges de quelques lieues, où il fut rejoint par de pieux cénobites attirés par la renommée de ses vertus.

Peu de temps après sa mort survenue en 1124, ses disciples fondèrent dans les montagnes voisines le monastère de Grandmont. Cet ordre fut approuvé en 1156 par le pape Adrien IV.

Par une bulle du 27 novembre 1317 le pape Jean XXII éleva ce monastère au rang d'abbaye et érigea en même temps 39 prieurés conventuels auxquels il incorpora-toutes les maisons de l'ordre.

L'ordre de Grandmont se développa avec une rapidité étonnante. Les Grandmontains, qu'on appelait généralement les Bonshommes, à cause de leur simplicité et de leurs vertus, se répandirent dans toute la France, et même en Angleterre, défrichant les terres, abattant les forêts, ouvrant des chemins, construisant des ponts. Ils portaient une robe de bure noire et un scapulaire, avec un capuce pointu de même étoffe et de même couleur.

Leurs monastères se trouvaient généralement dans un site écarté, au milieu des bois ; ils étaient entourés par une double enceinte de fossés. Les bâtiments étaient très simples et peu importants ; les chapelles n'avaient qu'une nef, sans transept, couverte d'une voûte en berceau, éclairée seulement par le pignon et par trois longues fenêtres à l'abside ; celle-ci était ornée de quatre colonnes élancées formant contreforts.

Cet ordre finit par tomber en décadence au XVIIIe siècle. Une bulle du pape Clément XIV, du 6 août 1772, constata qu'il était supprimé (4) et ordonna que ses biens seraient conservés à l'Église et attribués .aux évêques des diocèses dans lesquels ils étaient situés, mais seulement après la mort du dernier abbé général. C'est ce qui eut lieu en 1787. L'évêque de Limoges fit alors distribuer aux églises de ce diocèse les nombreuses reliques et les pré-cieux reliquaires du trésor de Grandmont. Ce trésor était d'une richesse incomparable ; presque toutes les châsses en émaux champlevés qui sont aujourd'hui conservées dans le diocèse de Limoges en proviennent. On sait que l'abbaye de Grandmont et celle de Solignac (5) ont eu les centres de fabrication de l'orfèvrerie religieuse émaillée de Limoges aux XIle, XIIIe et XIVe siècles.

Le prieuré de Fontadam (6) (de Fonte Adae) (7) fut fondé entre 1140 et 1163. Il comptait en 1295 trois religieux.

Il fut uni par le pape Jean XXII (8) à celui de la Carte, paroisse de Vitré, près de Celles, fondé sans doute à peu près à la même époque. Ce dernier prieuré, qui était également situé dans un site sauvage, était plus important ; il avait en 1225 sept religieux ; Jean XXII éleva ce nombre à 17 ou 18. Cette union purement administrative n'eut pas pour effet de supprimer le prieuré de Fontadam. Mais il eut beaucoup à souffrir pendant la guerre de Cent ans. Une supplique envoyée au pape Eugène IV le 1er juillet 1441 au nom du prieuré de N.-D. «Fontis Ade» indique qu'il est «ruinosus», que, depuis 50 ans, personne ne peut y habiter et qu'il manque d'argent pour les réparations (9).

Le monastère de la Carte dévasté à plusieurs reprises pendant les guerres de religion (10) était abandonné quand l'abbé général Rigaud de Lavour le céda aux Jésuites de Poitiers pour prix des services que la Compagnie lui avait rendus à Rome et du concours qu'il avait obtenu d'elle pour le recouvrement des biens de l'ordre. Un brevet du roi en date du 28 octobre 1605 compléta cette libéralité en abandonnant aux Jésuites la mense priorale. En vertu de ces deux titres le collège de Poitiers prit possession de la Carte le 30 avril 1607. Toutefois il dut verser annuellement à l'ordre une redevance de 120 livres représentant la pension payée à l'abbaye par ce prieuré, plus sa contribution à certaines charges. Cette rente gui avait été affectée au collège de Grandmont fut transférée au séminaire de Poitiers en 1769. Elle était alors réduite à 97 livres.

Les Archives de la Vienne contiennent une liasse de documents relatifs à Fontadam, notamment des baux et des papiers censifs. Voici en quels termes les Pères Jésuites, dans un bail de 1692, désignaient le domaine de Fontadam :

«Le lieu de Fontadam dépendant du prieuré de la Carte consistant en bois taillis, prés, terres, eaux, pêcheries, cens, rentes, devoirs, dîmes, terrages, rentes et honneurs, droits de levage de chail (11). servant aux meulanges qui se lèveront de la dite terre et généralement tout ce qui dépend de la dite terre. 2Le fermage était de cent vingt livres. En 1611 un procès eut lieu à la Cour conservatoire des privilèges royaux de l'Université de Poitiers entre le recteur du Collège des Pères Jésuites, d'une part, et le fermier de la tour et seigneurie de la Roche de Bord (12), d'autre part. Le dit-recteur avait assigné le fermier pour obtenir de lui délivrance du prix de ferme de la terre de Fontadam, comme dépendant du prieuré de la Carte. Le fermier avait répondu en avoir la jouissance comme fermier de la terre de la Roche de Bord dont ledit lieu de Fontadam dépendait. Il avait néanmoins, à telles fins que de droit, dénoncé ladite poursuite à haute et puissante dame Claude de l'Aubespine, veuve et donataire de défunt haut et puissant seigneur Messire Emery de Barbezières, en son vivant chevalier des ordres du roi, conseiller en ses conseils d'Etat et privé et grand maréchal des Logis du corps de Sa Majesté, seigneur de la Roche Chemeraud et comte de Civray (13), comme tenant la ferme de ladite dame. Celle-ci avait soutenu que, si ledit Fontadam avait anciennement dépendu du temporel du prieuré de la Carte, ce qu'elle n'accordait pas, il se trouverait, comme il était à croire, que le feu seigneur de la Roche ou ses prédécesseurs se seraient faits et rendus seigneurs dudit lieu de Fontadam à la vente qui en aurait été faite des biens ecclésiastiques par la permission de Sa Sainteté et par l'ordre de Sa Majesté, et néanmoins pour le peu d'intérêt qu'elle y pouvait avoir, simple usufruitière, elle entendait que son fermier laissât la jouissance audit collège, sans préjudicier aux droits des héritiers du feu seigneur de la Roche.

Au contraire, le recteur avait soutenu que, de toute ancienneté, ledit Fontadam était membre du prieuré de la Carte comme il apparaissait par plusieurs authentiques pièces. Le 3 décembre le mandataire de ladite dame se désistait de la possession et jouissance de la terre de Fontadam.

Les papiers censifs qui se trouvent aux Archives de la Vienne indiquent les cens, rentes et dîmes qui dépendaient du prieuré ; ils étaient dus à raison de terres situées sur les paroisses de Clussais, Caunay, Sainte-Soline, Plibou, Chaunay, etc...

Le sept juillet 1791 (14), les biens dépendant du prieuré de Fontadam furent vendus aux enchères par l'administration du district de Melle d'après la désignation suivante :

«Cinquante boisselées de terre en pré et pacages, closes de haies et murs de pierres sèches, situées près de la fontaine de Fontadam ; une autre pièce de terre d'environ 18 boisselées, partie taillis, partie pâtis, appelé le Grand Taillis ; une troisième pièce d'environ 20 boisselées sur laquelle était bâti le ci-devant monastère de Fontadam et une quatrième pièce de soixante boisselées environ, partie en bruyère, partie en bois, touchant les précédentes, le tout dépendant des cy-devant jésuites et situé sur la paroisse de Caulnay.»

L'adjudication eut lieu moyennant le prix de 14.100 livres.

Les Affiches du Poitou (numéro du 26 novembre 1785. p. 141) contiennent une lettre non signée, datée de Sauzé, dans laquelle se trouvent les renseignements suivants :

«A dix lieues de Poitiers, entre les paroisses de Caunay, était anciennement une communauté de Bénédictins (15) qui, dans la suite, a été réunie aux Jésuites de Poitiers. Il ne reste plus des anciens bâtiments que quelques pierres paraissant avoir formé des murs et oui sont couvertes de broussailles, au milieu desquelles s'élèvent quelques arbres que le temps a presque détruits.

Devant la maison, au sud, était une cour d'environ un arpent ; des piés (pieds) des murs, à l'est, sort une fontaine connue sous le nom de Font-Adam qu'on ne voit jamais tarir, quoiqu'elle ne paraisse pas couler abondamment. Resserrée dans un réservoir de quatre piés au carré sur six de profondeur, elle coule d'abord dans un canal qu'elle s'est creusé et va arroser, autant qu'elle le peut, une vaste prairie située dans un pays plat ; l'oeil découvre assez bien une campagne aussi agréable que souriante, aussi fécondé que variée. La vue bornée à l'orient par une chaîne de coteaux couverts de bocages peut s'étendre largement à l'occident où l'on voit le petit bourg de Clussay et quantité de villages et de hameaux ; plus libre au midi et au nord, deux lieues peuvent à peine la borner.

C'est dans ce lieu charmant que les Bénédictins avaient un petit couvent. De leur temps, comme aujourd'hui, on voyait une affluence de peuple dont la guérison autant réelle que surprenante opérée dans les eaux de cette fontaine attirait de plusieurs lieues des environs une multitude de malades.

Les peuples de la campagne regardent comme des Miracles les effets qu'elle produit et, ce qui me surprend., c'est qu'ils emportent et sèchent sur leurs corps, sans avoir aucunes maladies, leurs chemises trempées dans cette eau.

Pour moi, sans vouloir détruire le miracle, je regarde ces eaux comme minérales. Le coteau d'où elles paraissent tirer leur source et la plaine au-dessus, contient une quantité de mines de fer qui entretient en grandie partie les forges de Ruffec (16).

Il y a, en outre, plus de trente à quarante carrières d'où l'on tire journellement des pierres pour faire des meules de moulin (17).

Cette fontaine roulant donc ses eaux sur tous ces matériaux en détache les sels qu'ils contiennent et acquiert par là la vertu qu'elle a d'opérer des guérisons. Les eaux ne sont pas de la couleur et du goût de l'eau ordinaire.

Je ne vous ferai pas le détail des guérisons qu'on m'a dit et que j'ai vu qu'elle a opérées. Je vous dirai seulement que je connais des personnes qui, attaquées depuis longtemps de rhumatismes, le dartres presque universelles et d'autres maladies de nerfs et de peau, après s'y être baignées quelquefois, en sont sorties parfaitement guéries et l'on voit tous les ans (j'ai été témoin cette année) quantité de personnes de distinction qui, quoiqu'en bonne santé, vont s'y baigner.

Il est malheureux... Monsieur, que des découvertes de cette nature ne soient pas plus connues.

D'après une note qui est au cabinet Beauchet-Filleau à Chef-Boutonne, les paroisses de Caunay, Pers et Clussais faisaient autrefois une procession à Fontadam les jours de la Fête-Dieu, de la Saint-Jean-Baptiste et de l'Assomption.

Le Mémoire statistique de Dupin déjà cité (p. 154,) indique que cette fontaine était très fréquentée : «son eau était d'une grande efficacité dans les maladies provenant d'obstructions. On y apportait une quantité extraordinaire d'enfants à l'occasion d'une maladie que les gens du pays nommaient le carreau et qui n'était autre chose que des obstructions».

Au mois de septembre 1925, M. le curé de Clussais fit dresser un calvaire près de la fontaine. Les fidèles de toute la région, au nombre d'environ 5.000, se rendirent en procession pour assister à cette .cérémonie, au cours de laquelle un sermon fut donné par Mgr Lefebvre, aujourd'hui évêque de Troyes. On voit, de temps en temps, en été, des touristes s'arrêter au bord de la fontaine, mais, depuis la guerre, les gens qui viennent s'y baigner sont rares et discrets. L'usage de jeter des pièces de monnaie dans les fontaines qui existait au temps des Gaulois et des Romains s'est perpétué ici jusqu'à ces derniers temps. De mémoire d'homme, après la Fête-Dieu et la Saint-Jean-Baptiste, des enfants et quelques personnes ayant des loisirs retiraient de cette fontaine des pièces d'argent au moyen de bâtons munis de glu. Lors de la plantation de la croix on y trouva une cinquantaine de pièces qui en furent extraites de la même manière.

J'ai fait procéder en 1930 à l'analyse de l'eau de Fontadam par un chimiste de la société «les Usines de Melle».

En voici les résultats : Degré hygrométrique total, 19°5 ; permanent, 3°5 ; temporaire, 16°

Observation : eau de dureté normale dans laquelle le carbonate de chaux domine.

  • Matières organiques : 0 gr. 647 par litre
  • Ammoniaque : réaction négative
  • Nitrites —

Observation : eau très potable.

Eléments dosés :

  • Calcium : 0 gr. 0609 par litre
  • Magnésium : 0 gr. 0053
  • Fer : 0 gr.00053
  • Acide sulfurique à l'état de sulfates : traces
  • Chlore à l'état de chlorures : 0 gr. 071 par litre
  • Autres métaux reconnus : plomb, alumine, sodium, potassium, tous à l'état de traces, particulièrement le plomb dont les traces sont très faibles.

L'eau de cette fontaine, ainsi que le faisait remarquer le correspondant des Affiches du Poitou, paraît avoir une couleur spéciale. Cependant le chimiste qui a fait l'analyse ci-dessus, en examinant l'échantillon d'eau au point de vue colorimétrique, n'a trouvé aucun caractère particulier par rapport à l'eau qui alimente la ville de Melle prise comme terme de comparaison. Par conséquent, d'après lui, «si elle apparaît bleutée à la source, cela pourrait être dû à des algues microscopiques tapissant le fond de la fontaine».

Je dois faire remarquer que l'analyse ci-dessus n'est pas complète et que, seuls, des chimistes d'un institut hydrologique pourraient dire si cette eau qui est ferrugineuse a réellement des propriétés curatives et notamment si elle présente un certain degré de radioactivité.

Souhaitons qu'un jour l'analyse révèle de telles propriétés et que Fontadam, après avoir été un lieu de retraite et de pénitence, devienne une station balnéaire importante et fasse la fortune du pays.

Emilien Traver, Avoué, 1942.


Notes

(1) La première partie de ce mot signifie «mauvais» ; la seconde vient du latin quadruvium, «carrefour» qui a formé plusieurs noms de lieux ; le Carrai, le Quéroy, etc., ainsi que le mot patois quéreu très employé dans nos campagnes pour indiquer un espace vaquant près d'une maison.

(2) En 1934-1935 la Bouleure, affluent du Clain, qui draine les eaux de cette région, ayant été draguée, il est à croire que, dans quelques années, la végétation de la prairie s'améliorera et que le pays changera d'aspect dans une certaine mesure.

(3) Les Nappes .6qui/ères du Poitou dans le département des Peux-Sèvres, p. 24 et 25. -- Niort, imp., Poitevine (1922).

(4) Cette suppression résultait, en fait, de lettres patentes du 24 février 1769.

(5) Localité de la Haute-Vienne, à i 2 kilomètres de Limoges. Il y eut là une abbaye de Bénédictins où vécut au vue siècle saint Thillon, artiste habile qui devint, avec saint Eloi, le créateur de la célèbre école limousine d'orfèvrerie.

(6) La première partie de ces renseignements sur le prieuré de Fontadam est extraite de l'ouvrage suivant : Louis Guibert, Destruction de l'ordre et de l'abbaye de Grand-mont. (Limoges, Ducourtieux ; Paris, Champion, 1877.) Cette importante étude avait paru en plusieurs tranches dans le Bulletin de la Société histor. et archéol. du Limousin, t. XXIII, XXIV et XXV. Une Histoire de l'abbaye de Grandmont a été publiée par le chanoine Lecler dans les tomes LVI I, LVIII, LIX et LX du même Bulletin. Le volume a été mis en librairie en 1911.

(7) Il ne me paraît pas possible d'indiquer l'étymologie du mot Ada. On sait que la plupart des nom de fleuves et de rivières sont antérieurs aux Gaulois et que plusieurs noms que nous avons en France se retrouvent en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Espagne et dans le nord de l'Afrique. Ce mot est à rapprocher de l'Adda, nom d'une rivière d'Italie.

(8) Jean XXII a occupé le trône pontifical de 1316 à 1334.

(9) Ce renseignement est extrait du grand ouvrage du P. Denifle : La désolation des églises de France pendant la guerre de Cent ans, t. I, p. 173. En 1 431 pareille supplique était envoyée au nom du prieuré de la Carte, également indiqué comme «ruinosus».

(10) Il subsiste encore dans les bois de la Carte quelques substructions de ce prieuré.

(11) Droit d'extraire des pierres dures ou chatte servant à faire les meules de moulin. Nous verrons plus loin que cette extraction avait autrefois une certaine importance.

(12) Commune de Vanzay (Deux-Sèvres).

(13) Il était seigneur engagiste du comté de Civray ; voir le Dictionnaire des familles du Poitou, 2e éd., p. 273.

(14) Archives des Deux-Sèvres, série Q., liasse 417.

(15) La bulle relative à la création de l'ordre désignait la règle de saint Benoît comme la loi du nouvel institut. Les Grand-montains étaient d'ailleurs considérés comme des disciples de saint Benoît.

(16) D'après le Mémoire Statistique du département des Deux-Sèvres, du préfet Dupin, publié en 1804, les mines de fer de Montalembert, de Vaussais et de Mairé fournissaient annuellement 150.000 kilos de minerai.

(17) D'après le Mémoire Statistique de Dupin, on extrayait chaque année, des carrières de Caunay et de Pers, 20 meules dont le prix variait de 200 à 300 francs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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