Architecture de Saint Martin de Pioussay
L'église de Pioussay est composée d'une nef romane complétée par un choeur et une chapelle gothiques.
Nef romane (la nef était à la charge des paroissiens)
Elle est couverte de lauzes de calcaire dur terminé par un faîtage en lignolet. Les dernières lauzes sont taillées pour s’imbriquer, cette pratique était très utilisée en Poitou-Charentes mais aussi en Bretagne (toits d’ardoise) ou dans les Landes.
Les poussées de la voûte et de la toiture ont provoqué un net écartement des murs qui a exigé la construction des puissants contreforts extérieurs.
La nef romane à 4 travées, portail en façade, entrée latérale sud.
Les poussées de la voûte et de la toiture ont provoqué un net écartement des murs qui a exigé la construction des puissants contreforts extérieurs.
C'est un vaisseau unique de quatre travées voûtées en berceau brisé sur doubleaux.
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Les colonnes sont couronnées de chapiteaux décorés de têtes humaines et de figures symboliques ou stylisées. |
Fonts baptismaux
Les fonts baptismaux anciens ont été installés dans la chapelle gothique après avoir séjourné dehors quelques années.
Le confessional.
Portail de la façade.
Porte latérale.
Le choeur gothique
Cette partie gothique est couverte en tuile canal. Le chœur est composé de deux travées couvertes de voûtes quadripartites.
Dans le vitrail de la grande baie sont représentés saint Martin, titulaire de l'église, et saint Hilaire, patron du diocèse, avec la date 1863.
L'autel, ancien autel majeur, en pierre, peint en faux marbre. Le tabernacle du XVIIIe figure l'agneau immolé sur le livre aux sept sceaux (Apocalypse V). Il est surmonté d'un triangle rayonnant (symbole trinaitaire).
Leurs nervures, du dernier quart du 15e siècle, se prolongent jusqu'au sol sans l'intermédiaire d'un chapiteau. L'embase est sculptée.
Clés de voûtes et consoles sont décorées.
Une des deux clés a été rabotée : révolution ? Usurpation ?
Une petite niche - piscine liturgique - s'ouvre dans chacun des murs latéraux de la seconde travée.
Chapelle gothique
Une chapelle (chapelle seigneuriale des seigneurs de Jouhé) s'ouvre au sud de la première travée. Elle est ceinturée d'une litre funéraire.
Chaque arc retombe sur un
cul-de-lampe sculpté (tête et blason ci-dessus), console d'encorbellement constituée d’une pierre saillante dont la forme rappelle le dessous d'une lampe d'église.
Une petite niche - piscine liturgique - s'ouvre dans le mur sud de la chapelle.
L'autel de la chapelle date de 1780, tabernacle de même date.
